Tract – Le conseiller juridique de l’Association nationale des pêcheurs mono-filament du Sénégal, dans ses propos sur le journal Le Témoin, a fait savoir que sa conviction à lui, reste « la concertation et le respect des accords constituent le soubassement de la paix ».
Me Mohamed Pam, dans sa démarche en tant que conseiller juridique, se veut claire :
« Nous adoptons une démarche participative et citoyenne. Pour les pêcheurs qui sont arrêtés, on va faire des tentacules au niveau de l’Administration. On va demander la clémence du Président Macky Sall et agir pour que cette dynamique de paix puisse prospérer. Il ne peut pas y avoir de paix tant qu’il y a des gens qui sont arrêtés, parce que cela va toujours installer des frustrations au niveau des familles », a souligné la robe noire.
« Je demande l’arbitrage du Chef de l’État de libérer sans plus tarder les détenus, de rétablir les blessés et dédommager les victimes. Tout cela doit se faire dans une conciliation pour l’apaisement et la paix sociale et non dans une approche juridique procédurale », a poursuit l’avocat au Cabinet de Me Boucounta Diallo.
Le conseiller juridique de marteler :
« Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup d’agitation au niveau du secteur de la pêche artisanale qui est économiquement et socialement rentable pour le pays. Nous demandons à l’État d’être responsable et de s’autosaisir pour faire la lumière. Nous demandons aussi une plate-forme nationale pour la paix et la pacification de ce secteur, parce que nous croyons et jugeons légitime qu’il appartient à tout citoyen sénégalais », a-t-il conclut.
Hadj Ludovic