Tract – Les jours, semaines et mois à venir seront déterminants pour le Sénégal. Pour cause, deux forces, l’une irrédentiste et l’autre régalienne, s’opposent. Des intérêts privés sur fond de plaintes de particuliers sont, à présent, mutés éhontément en enjeu de pouvoir. Il est plus facile de s’y résoudre, car la bienpensance a réussi à embrigader des esprits faibles à la solde d’un seul homme, Ousmane Sonko, qui cherche injustement de se soustraire à la rigueur de la loi au point de lancer un appel public à la jeunesse à une insurrection. Pourtant, il est tout aussi aisé d’admettre l’égale dignité de tous les citoyens, y compris un chef de parti ou n’importe quel menuisier ou autre masseuse, fondement éthique des droits de l’homme.
Actions pour la Stabilité du Sénégal (ASS), en ce qui le concerne, en appelle à la responsabilité et à la mesure. A l’endroit des dignes jeunes de notre pays, nous exhorterons inlassablement à démêler le vrai du faux dans la tentative abjecte de porter l’estocade sur les institutions, les symboles de la république, sur les biens publics et sur le legs précieux qui façonne notre modèle socioreligieux. Ousmane Sonko et ses thuriféraires masqués cachent bien leur jeu dans un discours aux allures d’incantations maléfiques et d’actes aux airs d’inquisitions moyenâgeuses. Parce qu’ils sont obnubilés par le pouvoir et ils ne reculeront devant rien, même pas devant les appels au dialogue du Chef de l’état ou les appels à la paix de nos très respectueux guides religieux.
Qui de bonne foi en politique peut catégoriquement et systématiquement tourner le dos à un cadre d’échanges et de propositions destiné à consolider la paix civile et à améliorer notre démocratie et les conditions de vie des populations ? La preuve par mille que leurs préoccupations n’ont rien à voir avec l’intérêt général est ainsi en évidence. C’est que, malheureusement, Pastef et les activistes manifestement pastéfiens ne comprennent et ne saisissent que ce qui fait leur affaire.
Pastef et son chef, empêtrés dans des histoires de viol, de diffamation, d’injures publiques, d’attaques aux symboles de notre république et d’atteintes de toute sorte, les partisans du chaos veulent et cherchent par tous les moyens à plonger le pays dans le chaos. Ce n’est que dans la confusion et le règne de la barbarie que ces derniers trouveront enfin, dans les décombres de la République, le terrain favorable à la germination de leurs véritables projets. Il s’agit, entre autres, d’un Etat salafiste, d’un pays xénophobe et d’un régime totalitaire.
Dès lors, il est plus que jamais temps que les Sénégalaises et les Sénégalais se démènent avant que l’irréparable ne se produise, car l’équilibre est très fragile. Il est vrai que la majorité de nos compatriotes en sont déjà conscients. Cependant, cela ne suffit plus. Il nous faudra nous constituer remparts et résistants debout devant de tels va-t-en-guerres. Et pourtant, Ils ne sont pas si nombreux qu’ils le fassent paraître. Seulement, nous leur avons laissé toute la place au point que leurs cris de haine, leurs insultes et leurs mensonges s’amplifient et résonnent jusque dans les paisibles foyers religieux qui, servaient jusqu’à tout récemment, d’augustes refuges d’humanité.
Alinard Ndiaye : Président du Comité de Pilotage Actions pour la Stabilité du Sénégal (ASS)
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