Tract-Me Khoureychi Bâ et la famille de la petite Adja Diallo, morte à Ngor lors des manifestations, sont courroucés.
Le certificat de genre de mort de la défunte est publié en ce moment sur internet, au moment où la famille court derrière ce document.
«La famille de Adji Diallo tient à informer les parents, alliés et amis qui affluent de partout depuis le décès de sa fille, mais aussi l’opinion nationale et internationale, qu’elle est dans l’attente de la délivrance de ce document», a déclaré l’avocat Me Khoureychi Bâ.
La robe noire déclare que ce matin-même, le père de la victime, accompagné de ses proches, s’est rendu à la brigade de Ouakam qui héberge celle de Ngor pour récupérer le certificat de genre de mort. Ce, en sa compagnie. Mais, ils n’ont toujours pas pu mettre la main sur le document officiel qui est actuellement en train de circuler sur internet.
Le document qui circule fait état d’un traumatisme cranio-encéphalique grave avec une large plaie et un délabrement osseux du vertex ainsi que «des fracas des os, un délabrement cérébral avec contusion hémorragique et de la présence de deux particules métalliques mesurant 10mm x 1mm et 1mm x 1mm dans l’hémisphère central droit associées à des esquilles osseuses».
Pour la robe noire, la publication du certificat de genre de mort de la petite Adji Diallo, alors même que ce document est encore officiellement entre les mains de la Gendarmerie, ajoute à la douleur de la famille. Elle apparaît comme un crime intolérable commis de sang-froid dans des conditions aussi ahurissantes, en violation flagrante et délibérée des règles minimales du respect dû à la dignité de la personne humaine, dénonce-t-il.