Tract – Résidence surveillée ? Peut-être pas mais en tout cas domicile bunkerisé. En effet, depuis sa condamnation par contumace à deux ans de prison ferme précédée d’une extradition éclair vers Dakar, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, fait l’objet d’une restriction de ses libertés.
Autrement dit, le contumax le plus vénéré d’Afrique ne peut pas s’aventurer hors de sa maison sise Cité Keur Gorgui à Dakar. Il ne peut ni parler, ni écouter, ni manger, ni boire, ni donner, ni recevoir, ni courir, ni sauter, ni souffler, ni respirer. Façon de parler, bien sûr !, relate Le Témoin auteur de cette relation. Bref, il ne peut ni aller acheter un mouton, ni se payer une corde… sauf pour se pendre, doivent se dire les autorités.
Soumis à ce régime de résidence surveillée, le principal opposant Ousmane Sonko va-t-il devoir effectuer la traditionnelle prière de l’Aid El Kabir ou Tasbaki à son domicile ? Une célébration prévue dans treize (13) jours c’est-à-dire le 29 juin prochain.
En tout cas, rappelle Le Témoin quotidien, le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko avait sacrifié à la prière de la dernière fête de Korité dans sa ville. Une prière suivie de vœux de « dewenati » et aussi d’exhortations de ses fidèles et militants à poursuivre la résistance politique.
Cette fois-ci, tout porte à croire que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, risque de prier en privé et sous haute surveillance avec lui dans le «minbar» de son domicile et les policiers bérets rouges du GMI dans les premier, deuxième et troisième «sappés» !