Tract-Des avocats de Me Juan Branco exigent la libération de leur confrère. Dans un communiqué, Me François Gibault et Cie dénoncent une méconnaissance des règles de droit international.
Ils comptent exercer les voies de droit adéquates pour mettre fin aux procédures menées contre Juan Branco.
« Nous avons été informés de la remise de notre confrère Juan Branco aux autorités sénégalaises par les autorités mauritaniennes, alors que celui-ci s’était rendu dans ce pays régulièrement et en vue d’échapper à la persécution politique qui lui avait été promise au Sénégal », ont réagi d’emblée Mes François Gibault, Luc Brossolet, Alexandre Ursulet, Robin Binsard.
Pour eux, cette remise de Juan Branco aux autorités sénégalaises méconnait les règles de droit international, et expose leur confrère Juan Branco à de graves violations de ses droits humains.
« Aucun avocat ne devrait être inquiété en raison de l’exercice de sa profession, ou qu’il soit dans le monde, quelle que soit la défense qu’il a choisie, et quelle que soit la personnalité de ses clients. C’est la sauvegarde des droits de la défense qui est en jeu. Le combat judiciaire que mène notre confrère Juan Branco pour son client M. Ousmane Sonko ne justifie en aucun cas la persécution politique dont il fait l’objet à Dakar« , ont-ils fait savoir.
Ils prévoient d’exercer toutes les voies de droit adéquates pour mettre fin aux procédures menées contre Juan Branco au Sénégal, « qui relèvent d’une instrumentalisation pure et simple du code pénal à des fins politiques ».
Et ils appellent toutes les autorités françaises, espagnoles, et, bien sûr, sénégalaises, à réagir en vue de permettre la remise en liberté de leur confrère Juan Branco.