Tract-Après l’annonce de 63 personnes décédées et 38 secouru au large des côtes Cap-verdienne, le président de l’Action pour les Droits Humains a fait une sortie pour déplorer le format du communiqué du gouvernement. Selon Adama Mbengue, l’Etat doit revoir sa politique.
« Par rapport à ce communiqué-là, nous Action pour les Droits Humains nous pensons qu’il devait y figurer d’abord, que notre ministre essaie de rassurer, de compatir et enfin de présenter ses condoléances. Pourquoi parce qu’il y a eu 63 disparus. Sur ces disparus, il faut rassurer les familles, en leur annonçant qu’il y a des recherches qui sont en train d’être faites. Jusqu’à présent avec cette recrudescence de la migration, ces disparus, ces morts. S’y ajoute cette nouvelle tragédie. Encore un triste record. Nos sources et antennes ont décompté 19 688 personnes qui ont été expulsées par les autorités algériennes vers le Niger », a déclaré Adama Mbengue.
Poursuivant ses propos, il prône la réduction les inégalités à l’intérieur du pays. « Nous dénonçons aussi que l’accord de partenariat conclu entre l’Union européenne et le Sénégal est à hauteur de 5 000 885 000 F CFA, c’est-à-dire 9 millions d’euros sur une durée de trois (3) ans. Nous avons dit qu’il faut réduire les inégalités à l’intérieur du pays et entre les pays. De faciliter la migration ordonnée, sûre, régulière et responsable ainsi que la mobilité des personnes y compris par la mise en œuvre de politique migratoire. L’autre chose aussi, c’est de retourner voir les accords de pêche. Notre chef d’Etat, ce qu’on lui demande c’est d’appeler ses corps de contrôle là, qui vont essayer de revoir les fonds qui ont été injectés par l’Union européenne et par d’autres fonds sur la migration », dit-il au micro de Walf radio.