Tract – L’armée malienne a indiqué mardi avoir perdu une dizaine de soldats dans une attaque commise la semaine dernière contre un camp à Gao (nord) et revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance affiliée à Al-Qaïda.
L’armée indique sur son site internet que le chef d’état-major général des armées, le général Oumar Diarra, s’est rendu dimanche au camp « après une attaque aux véhicules piégés qui a causé le 8 septembre dernier une dizaine de morts et des blessés parmi les Forces armées maliennes ». Aucun bilan de l’attaque, rapporte l’AFP auteur de cette relation, n’avait encore été dressé.
Le GSIM avait revendiqué le lendemain sur la plateforme de propagande Al-Zallaqa cette opération perpétrée selon lui par quatre individus à bord de voitures piégées, avait rapporté SITE, ONG américaine spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
L’attentat a eu lieu dans un contexte de tensions grandissantes autour de Gao et Tombouctou entre les différents acteurs armés de la zone et l’armée malienne, et d’une succession d’attaques et d’actes hostiles. La veille, au moins 64 civils et militaires avaient été tués dans une double attaque imputée aux jihadistes.