Tract – Le Forum international de Dakar sur le financement des projets ferroviaires africains a pris son départ ce jeudi 19 octobre 2023, au Centre International de Conférence Abdou DIOUF (CICAD) de Diamniadio en présence de plusieurs autorités dont le Premier ministre du Sénégal, les ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, du Directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, des membres du gouvernement sénégalais, du président de l’Union africaine des chemins de fer, Taoufik Boufaied, ainsi que des membres du Corps diplomatique accrédité à Dakar, dont l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi, Hassan Naciri.
Durant 72h, plus de 500 parties prenantes du secteur ferroviaire africain, dont des décideurs politiques (gouvernements), Banque mondiale, BAD, AFD, BOAD, industries, opérateurs, gestionnaires et experts ferroviaires, se pencheront sur la problématique du financement des projets ferroviaires en Afrique.
Organisée par la Société nationale Les chemins de fer du Sénégal (CFS), en partenariat avec l’Union internationale des chemins de fer, cette réunion rassemblant près de 500 parties prenantes du secteur ferroviaire africain, dont des décideurs politiques (gouvernements), Banque mondiale, BAD, AFD, BOAD, industries, opérateurs, gestionnaires et experts ferroviaires, vise “à impulser et redynamiser le développement des chemins de fer en Afrique”.
Le Premier ministre Amadou Bâ, venu présider l’événement au nom du président de la République Macky Sall, a ouvert ce forum qui, durant 72 heures, permettra aux différents participants de se pencher sur la problématique du financement en Afrique.
En saluant l’initiative de cette réunion, le Premier ministre du gouvernement sénégalais a fait remarquer qu’aucun développement ne peut se faire sans l’installation de voies ferroviaires. Le train peut être «coûteux au début, mais profitable à l’avenir».
Quand Pape Amadou Ndiaye, ministre délégué chargé du Développement des Chemins de Fer, demande à «réfléchir sur les différents mécanismes de financements», Malick Ndoye (CFS) invite les acteurs à mettre tout en œuvre pour gravir les étapes cruciales qui feront rayonner le secteur ferroviaire. « La participation de nos 2 filiales ferroviaires, à savoir SITARAIL (Burkina Faso – Côte d’Ivoire) et CAMRAIL (Cameroun), à cette importante assise sur le futur du rail africain témoigne de l’engagement ferme du groupe AGL (Africa Global Logistics) à œuvrer aux côtés des Etats de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Cameroun pour le développement et la modernisation de leurs réseaux ferroviaires et de leur impact socioéconomique sur nos pays », a indiqué Simplice ESSOH, Directeur central du Développement de SITARAIL.
Ainsi, durant ce forum qui se tiendra jusqu’au samedi 21 octobre 2023, il est prévu plusieurs activités dont des tables rondes sur les opportunités d’investissement dans le ferroviaire en Afrique, des rencontres BtoB et la signature de conventions de partenariat.
Déjà aujourd’hui, jeudi, après les allocutions des officiels, 4 sessions d’échanges ont été tenues. Parmi celles-ci, la session 2 , dont le thème était « Développement des corridors ferroviaires et intégration régionale », modérée par M. Mayacine CAMARA, Président du Conseil d’Administration de la CFS, avec l’intervention des experts de la CUA et de l’UIC et la présentation sur les corridors ferroviaires en Afrique,a vec M. Nimon ZULU, CEO, CALABASH FREIGHT LIMITED ; M. Simplice ESSOH, Directeur Central Développement, SITARAIL ; M. Ignace N’GANGA, Directeur Général, CFCO ; et M. Félix MAZOWA, Directeur, SNCC. M. Essoh, évoquant la capacité à réhabiliter les réseaux ferroviaires par de l’État croit dur comme fer que « les chemins de fer constituent une colonne vertébrale du développement ».
Autre session très instructive de ce jeudi 19 octobre, la session 4, sur le thème « Comment mobiliser les financements pour les infrastructures ferroviaires ? », table-ronde avec l’intervention de M. Pierre POZZO DI BORGO, Spécialiste d’industrie en chef, Société Financière Internationale (SFI) ; M. Ibou DIOUF, Transport Practice Manager for West Africa, Groupe Banque Mondiale ; M. Mohamed CHERIF, Country Manager-Sénégal, Chef de Division, Banque Africaine de Développement (BAD) ; M. Mohamed DIOP, Directeur Régional Afrique Atlantique, AGL qui pense que « l’Afrique a besoin d’un plan Marshall pour faire circuler le train », parce que « la connectivité de l’Afrique passera par le chemin de fer ». ; Mr. José CORDOVILLA, Director of Infrastructure Advisory Services, TYPSA ; et Professeur Khumbulani MPOFU, de Tshwane University of Technology, en Afrique du Sud. Les travaux se poursuivront ce vendredi, au CICAD de Diamniadio. Et samedi, auront lieu des visites techniques de lieux emblématiques du chemin de fer au Sénégal, dont le TER.