Tract – ‘Octobre Rose’ s’en va mais, marqué par l’action toujours présente de personnes dont l’objectif est de s’intéresser aux laissés pour compte d’une part et d’autre part à soulager, particulièrement, les victimes de cancers du sein et du col de l’utérus, ce mois trouvera encore jusqu’à la prochaine édition des gens pour lui apporter une clameur positive. Parmi ces êtres au cœur d’or, Adama Kante. Juriste de formation et cadre de l’assurance maladie, cette sublime femme se présente comme ‘citoyenne du monde, universaliste montpelliéraine, sénégalaise et profondément casamançaise’.
A elle seule, Adama semble être une femme-orchestre, dans cette envie de faire raisonner cet objectif de soutenir, de servir son prochain à travers son engament pour venir en aide à des êtres souffrant d’un mal souvent mortel… Et le déclic est survenu dans son pays d’origine. « Mon engagement pour le cancer a débuté en 2017 lors de la panne de la seule machine de radiothérapie au Sénégal », révèle t-elle.
Face à la fatalité, Adama Kante est face à son destin. Ainsi, après avoir pris attache auprès de Mme Rose Gaye Ndao, vice-présidente de ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca), elle décide «de ne pas détourner le regard». Égérie ‘Octobre Rose 2023’ de PanAfrica Woman Glam Ship (PWGS) – association cannoise qui ambitionne de donner de la visibilité aux Femmes Africaines et de renforcer la crédibilité des voix légitimes des entrepreneurs (es) entreprises, et à tout le tissu associatif; et dont le credo est de promouvoir, valoriser, booster, faire briller et cultiver un esprit entrepreneurial et célébrer les atouts de tous les porteurs d’un leadership moderne et authentique -, Adama est tout aussi déterminée à engager résolument la bataille pour aider les malades au travers la Lisca.
Grâces à ses amis qui l’ont accompagnée, elle y a associé l’association des Sénégalais de l’Hérault pour mettre en place la première action de récolte de fonds. Les résultats ne se font pas attendre pour une œuvre aussi sanitaire, une cause aussi noble : l’initiatrice qu’elle est a pu verser plus de 8800 euros (près de 6 millions FCA) à la Lisca. Et depuis, une tradition est née pour voir la Lisca se faire verser la somme de 26000 euros (plus de 17 millions FCA).
Femme d’action, Adama Kante ne s’arrête en si bonne chemin. Elle se lance à la recherche de partenariats. Elle en trouve, et c’est ainsi que la ‘Montpelliéraine course’, réunissant plus de 8000 personnes chaque année, l’épaule dans ses actions.
Depuis 2017, Mme Kante porte, sur ses épaules de femme active, des opérations caritatives pour ce combat et, de par son réseau, elle a réussi à faire signer une convention afin que le plus grand institut en cancérologie à Montpellier (ICM) accompagne la ligue sénégalaise contre le cancer dans l’acquisition d’équipements, la prévention, la formation et la mise en place des maisons pour les malades.
Mais, laissons là, nous parler, par l’entreprise d’une autre femme entreprenante et complice Mme Aïda Diop (Franco-sénégalaise de Cannes, Présidente du PanAfrica Woma Glam Ship), de ses pensées, ses réflexions du moment.
«Le monde aujourd’hui, nous fait croire que nous sommes en guerre les uns contre les autres et l’actualité que nous subissons le confirme.
Pour ma part, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Nous devons œuvrer pour la paix en semant les graines de l’amour, du respect de l’autre et de la multiculturalité. C’est cela notre richesse, faire de nos différences une forces.
Tous autant que nous sommes, nos destins sont liés. C’est l’humain qui est au cœur de tout. Et dès lors qu’on met en pratique ce schéma nous participons à changer les choses.
L’exemple de la biennale Euro-Africa de Montpellier, tenue entre le 9 et le 15 octobre, en est la parfaite illustration. Avec une vision claire des politiques notamment de notre Maire Michaël Delafosse sous l’impulsion des relations internationales, de la halle tropisme, de la société civile on peut changer les choses.
Cette biennale est dans ce sillage, car respecte les promesses faites lors du sommet Afrique-France tenue à Montpellier en 2021. Cette 1ere édition de la biennale vise à participer à redéfinir les nouveaux liens entre l’Europe et L’Afrique. Pendant une semaine, Montpellier a été le centre névralgique de cette nouvelle relation, avec des rencontres institutionnelles co-portée par l’UNESCO sur la gestion de l’eau, problématique mondiale.
Des évènements culturels plus d’une centaines se sont déployés sur l’étendue de la ville, des rencontres économiques avec le pitch des jeunes entrepreneurs, la nuit des ateliers mettant en avant le travail artistique des artistes de notre territoire, le bal sur le parvis de l’opéra, les projections de films, les activités des associations et tant d’autres …. Montpellier territoire de recherche, de médecine, de sciences se réinventent chaque jour pour tourner sa candidature capitale européenne de la culture 2028 vers l’Afrique.
Nous espérons que cette spécificité validera cette candidature en décembre prochain.
Nous continuerons résolument nos actions pour porter fort ce plaidoyer pour notre ville dont nous sommes fiers», a écrit, d’une main alerte mais généreuse, Adama Kante.
Tract (Sentract.sn)