Rapport Civicus Monitor sur les libertés au Sénégal : les droits-de-l-hommistes d’ADHA enfoncent le clou

Tract- Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, jeudi 7 décembre 2023, Action pour les droits Humains et de l’Amitié (ADHA) regrette le recul des droits humains du Sénégal confirmé par le rapport  de CIVICUS Monitor, du 6 décembre 2023. Selon le communiqué,  à l’instar des autres rapports des organisations de défense des droits humains sur le Sénégal, ce rapport nous montre  » une restriction des libertés de réunion et d’expression, le recours excessif à la force exécuté par les forces de l’ordre lors des manifestations  ».

La même source affirme que  » le Sénégal qui était considéré comme une référence en matière de droits humains, ne l’est plus en raison des séries de contextes marquées par une répression sans précédent de l’espace civique  ». Parmi les causes, ADHA pointe du doigt la répression constante des journalistes et de l’opposition politique à l’approche des élections en février prochain.

Comme la restriction de l’internet lors des manifestations et l’accès à Tik Tok et la suspension de plusieurs médias pour ne citer que ces éléments. « Ces répressions resteront inscrites dans l’histoire du peuple sénégalais comme un point de non-retour. Les droits humains et les libertés fondamentales n’ont pas été respectés, démontrant ainsi un net recul démocratique. Les frustrations et ressentiments persistent.

Il urge d’engager un travail de mémoire des individus qui ont perdu la vie, ont été blessés et violentés lors des précédentes émeutes de Mars 2021 et de toutes celles qui ont suivi. Sans un travail d’enquête, de justice et de résilience, l’accalmie risque d’être de courte durée », a fait savoir ADHA. A moins de quelques mois de la présidentielle au Sénégal, ADHA tire  enfin la sonnette d’alarme et « exige le respect strict des droits humains et la libération de tous les détenus d’opinion afin de décrisper un tant soit peu le climat de tension actuel .

TRACT(Tract.sn)