(Tract) – À deux jours de la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Me Ngagne Demba Touré demeure convaincu que ‘ le Conseil constitutionnel se conformera à la loi, à sa propre jurisprudence et aux principes directeurs d’un jeu électoral loyal et règlementé ‘.
En décidant de ne fonder l’irrecevabilité de la candidature de Ousmane SONKO que sur l’absence de l’attestation du dépôt de la caution à la CDC, le Conseil constitutionnel s’est auto-cantonné sur ce point. Ainsi, en vertu du principe de l’immutabilité du litige, la décision sur la réclamation introduite par Maître Ciré Cledor LY ne statuera que sur l’imputabilité de la pièce manquante à l’administration ou au candidat. Et sur ce, il est constant que la preuve du versement du montant de 30 millions fixé par l’arrêté du Ministre de l’intérieur a été apportée par la quittance, les documents bancaires et les procès-verbaux de constant d’huissier ‘, explique Me Ngagne Demba Touré.
Par conséquent, selon Me Touré, il devient « incontestable que le refus de délivrance de l’attestation par le Directeur général de la CDC est illégal, arbitraire et infondé ».
‘ En statuant, Conseil ne pourra pas revenir sur les points tels que la radiation de Ousmane SONKO des listes électorales, sa réinscription ou non par la DAF, l’état de contumace ou encore la conséquence de la décision de la Cour suprême sur le dossier du PRODAC ‘, déclare Me Ngagne Demba Touré.
‘ Le fond du contentieux est simple : un agent de l’administration fut-il chef de service, directeur ou directeur général peut-il être au-dessus de la loi et de la justice ? ‘, s’interroge-t-il.
D’après lui, si le droit et le bon sens sont dits, Ousmane SONKO sera candidat à l’élection présidentielle prochaine et sera élu 5ème Président de la République du Sénégal.
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