Tract-Le Front Démocratique Pour une Élection Inclusive (FDPEI), entité de l’opposition regroupant 14 candidats à la présidentielle est partant pour le dialogue national lancé par Macky Sall. Cheikh Tidiane Gadio, un des membres dudit front a proposé ce mercredi, une concertation nationale à la place d’un dialogue.
“Il faut changer la formule. Au lieu d’un dialogue national qui part avec le passif des dialogues nationaux précédents, on propose une concertation nationale sans aller à l’idée d’une conférence nationale qui a eu lieu en Afrique avec les résultats que l’on sait. Le Sénégal est un pays de tradition de concertation de discussion où on se met autour d’une question et on se concerte”, a déclaré lors d’une conference de presse, le président du Mouvement panafricain et citoyen « Luy Jot Jotna ».
Qui a ajouté : “le concept de concertation nationale est beaucoup plus large que ce qu’on a déjà eu ici comme dialogue national”.
Selon lui, deux questions essentielles seront discutées. Il s’agit de la loi électorale et du système de parrainage.
A l’en croire, la loi électorale au Sénégal a montré ses limites. “En 2019, avec tout ce qui avait été fait, on s’est retrouvé avec 5 candidats. Après avoir corsé le système, on se retrouve avec 20 candidats. En plus de ces 20, nous avons plus de 40 candidats qui pensent qu’ils devaient figurer dans la liste preuve à l’appui, on était injustement écarté. On se rend compte que la loi électorale ne fonctionne pas”, a dit le député.
Dailleurs, Gadio a appellé á un débat national sérieux sur les parrainages.
“Le Conseil constitutionnel n’a pas à compter les parrainages, les doublons internes ou externes. Il a mieux à faire, c’est de dire le droit et de veiller sur notre charte fondamentale. Et donc nous pensons que c’est une grave erreur de confier au Conseil constitutionnel la question des parrainages. Une structure plus technique comme la CENA ou autre pouvait avec l’appui de techniciens se mettre autour d’une table et travailler(..) On devrait avoir un débat national sérieux sur ce qui s’est passé avec les parrainages”, a indiqué l’ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime du Président Abdoulaye Wade.