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Cerelac et Nido de Nestlé : des poisons à sucre ajouté pour les bébés sénégalais ?

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Les deux principales marques d’aliments pour bébés que Nestlé promeut comme saines et essentielles au développement des enfants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contiennent des niveaux élevés de sucre ajouté.

En Suisse, où Nestlé a son siège, de tels produits sont pourtant vendus sans sucre ajouté. C’est ce que révèle une nouvelle enquête réalisée par Public Eye, en collaboration avec le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile (IBFAN), qui pointe du doigt l’hypocrisie et le marketing trompeur du géant agroalimentaire helvétique.

Au Sénégal et dans les pays à revenus à faible, les produits Cerelac et Nido de Nestlé jugés dangereux pour les bébés, selon le Rapport. Alors qu’en Suisse, où la société a son siège, les principales marques de céréales infantiles et de laits de croissance vendues par le géant agroalimentaire sont exemptes de sucre ajouté, la plupart des produits Cerelac et Nido commercialisés dans les pays à revenu plus faible en contiennent, à des niveaux souvent élevés.

Cerelac et Nido comptent parmi les marques d’aliments pour bébés les plus vendues par Nestlé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Total des ventes cumulées au niveau mondial dans cette catégorie : plus de 2,5 milliards de dollars en 2022, selon des données exclusives obtenues auprès d’Euromonitor, une société d’analyse de marché spécialisée dans l’industrie alimentaire.

L’ONG et le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile ont passé au crible 150 produits commercialisés, par le géant agroalimentaire, au Sénégal, en Afrique du Sud, au Nigeria, mais aussi en Amérique latine. Résultat : la quasi-totalité des céréales Celerac pour bébé examinées contiennent du sucre ajouté, soit près de 4 grammes par portion en moyenne – environ un carré de sucre – alors qu’elles sont destinées aux bébés dès six mois. Au Nigeria, ce sucre grimpe à 6,8 g et au Sénégal à 5,9 g pour la même bouillie.

Ce sont des taux de sucre beaucoup trop élevés et dangereux pour la santé, estiment les experts médicaux, alors qu’en Europe, ces mêmes produits sont commercialisés sans sucre et que l’Organisation mondiale pour la santé avertit qu’une exposition précoce au sucre augmente le risque d’obésité.

L’entreprise Nestlé, de son côté, affirme respecter les législations des différents pays et c’est tout le problème : sans organe de contrôle et sans organe de régulation de l’industrie alimentaire, comme c’est le cas au Sénégal, impossible d’obliger les entreprises à respecter certaines normes.

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