Tract-Comme le dit l’adage, toute chose à un début. C’est le cas pour la 130 ème édition du grand Magal de Touba, qui se tiendra le 23 de ce mois.
Pour une 1ère le Magal de Touba sera célébré sous un thème spécifique notamment l’Éducation. « Les conférences et plateaux inscrits au menu de la 130 ème édition du grand Magal de Touba prévue le 23 août vont porter sur le thème général « L’éducation à l’ère de la mondialisation ».
Cheikh Abdou Lahat qui s’exprimait lors d’un entretien accordé à l’APS, a expliqué que « Le Magal n’a jamais de thème. Mais chaque année, il y a un thème qui est choisi pour les conférences et plateaux où on peut impacter sur le vécu des fidèles. Et pour cette année, c’est « l’éducation à l’ère de la mondialisation », qui est retenue comme thème ».
Il a également fait savoir que « ce thème sera développé lors des différents plateaux et conférences organisés le jour-J, par d’éminents savants et cheikhs soufis du Sénégal d’une quinzaine de pays invités, a précisé Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma. Revenant sur le choix de cette thématique, le président de la commission Culture et Communication du Grand Magal a expliqué que « la mondialisation est un phénomène qu’on n’a pas choisi, et dont on ne peut se soustraire non plus, car ayant été imposé par le contexte mondial ».
« Cette mondialisation », dit-il, « inclut également le brassage des civilisations. Pour ne pas dire qu’en tout cas nous sommes agressés, même parfois attaqués par d’autres civilisations qui ne sont pas en conformité avec nos croyances, qui ne sont pas en conformité avec notre vécu, qui ne sont pas en conformité avec nos propres civilisations. Et comme nous ne pouvons pas subir cette mondialisation, nous avons décidé à travers ces conférences et plateaux, de faire en sorte que nos enfants, que ceux dont nous avons la charge de l’éducation, puissent être armés pour affronter ce monde qui est devenu un village planétaire », a laissé entendre le guide religieux.
Selon lui, c’est de « donner les outils nécessaires pour que les enfants et autres fidèles puissent vivre en conformité avec leurs propres réalités, leurs propres valeurs, leurs propres croyances, sans être dépaysés, sans en tout cas subir un changement qui va en l’encontre surtout de leur religion ».