Tract-« Le travail qui nous attend est, certes, colossal mais pas insurmontable. C’est pourquoi, chacun d’entre nous devra s’armer cumulativement de ces valeurs fondamentales : la compétence, la rigueur, la loyauté, le sens du sacrifice et la solidarité », c’est en ces termes que le nouveau coordonnateur du Programme des Domaines agricoles communautaires (Prodac), l’agroéconomiste Cheikh Ahmadou Bamba Ngom s’est adressé à ses nouveaux collaborateurs. Cette cérémonie de passation de service entre le nouveau et l’ancien coordonnateur Djimo Souaré était riche en enseignement. En ce sens que chacun des deux hommes a mesuré l’ampleur des tâches. Le PRODAC se veut, désormais, un des moteurs dans la souveraineté alimentaire du pays. Ce qui explique, par ailleurs, son détachement du ministère de la jeunesse pour être rattaché au ministère de l’agriculture.
Poursuivant ses propos, le nouveau coordonnateur est d’avis que les objectifs assignés seront atteints. « Par un dur labeur et à force de persévérance, je n’ai aucun doute que nous atteindrons largement les objectifs qui nous sont assignés pour le grand bonheur du peuple sénégalais qui nourrit un grand espoir à l’égard du président de la République et de tous ses collaborateurs », a-t-il déclaré.
En outre, le coordonnateur sortant, Djimo Souaré, après salutations et félicitations adressées à ses anciens collaborateurs et à son successeur, est revenu furtivement et de manière succincte sur ses 21 mois à la tête du Prodac. « Pendant ces 21 mois passés ici, j’ai découvert bien plus qu’un programme de développement. J’ai découvert des ambitions nobles, une soif de réussite, des missionnaires dévoués pour le pays. J’ai aussi découvert une famille, une communauté unie par un même rêve, celui de transformer nos terres et de semer les graines d’un avenir meilleur pour les jeunes du Sénégal », a laissé entendre monsieur Souaré.
Sur ces mots qui en disent long sur 21 mois passés à la tête du Prodac, le responsable politique de Goudiry et par ailleurs président du Conseil départemental de la capitale du Boundou de confier, « ensemble nous avons relevé des défis considérables et nous avons posé des actes solides pour un futur prometteur. À travers chaque réalisation, chaque jeune formé, chaque GEA formé et soutenu, nous avons semé l’espoir.
Malgré les soubresauts vécus durant ses années d’existence, le PRODAC est, et reste un projet structurant, pertinent, important et impactant pour les communautés où les DAC sont implantés ».
Rappelant, le contexte dans lequel il s’est retrouvé à la tête de l’instance, Djimo Souaré n’a pas omis de mentionner : « et vous savez aussi bien que moi, que j’ai pris service dans un contexte particulier et je me suis battu, loin de tout bruit, avec l’existant pour aller de l’avant, au seul service des sénégalais.
Nous avons poursuivi la mise en place des infrastructures et équipements dans les DAC, formé des jeunes à l’entrepreneuriat agricole, accompagner la production agricole dans les DAC et en dehors des DAC etc ».
Les 21 mois passés à la tête du Prodac sont aussi teintés de succès, malgré les soubresauts susmentionnés par le coordonateur sortant. Parmi ces réussites, il y a entre autres le lancement des travaux de construction des DAC de seconde génération de Boulel, Fafacourou, Dodji, et Niombato. Dans la même lancée, monsieur Souaré a mentionné la relance des DAC de première génération. Ainsi l’incubation des jeunes dans les DAC de Keur Momar SARR, SEFFA et Itato. Et last but not least, il a fait état des Groupements d’Entrepreneurs Agricoles (GEA) et l’initiation du projet d’appui à la production agricole des DAC (PAPADAC) (qui a eu près de 4000 bénéficiaires à travers le pays).