[TRIBUNE] Barça ou Barzakh, ou le jeu de roulette russe de la jeunesse riveraine de la côte (Par Aliou Ndour)

mage : Leo Correa/AP Photo/picture alliance

Tract – Les plus belles villas à Bargny, de Wakhandé, en descendant au sud vers la mer de Missirah Diamalaye et en remontant au nord ouest de Médinatoul Mounawara, OM, Inter, Castors 3, ont été construites par des personnes qui n’ont jamais émigré, ni quitté Deukeu Row Réwoum Téranga ! 

 

Alors vouloir vaille que vaille emprunter les voies périlleuses du désert, de l’océan ou le chemin du Nicaragua pour aller trouver une fortune hypothétique outre Atlantique ; cela est une véritable hérésie. Peut-on forcer le destin tracé en tant que croyant ? L’année dernière le malheur s’était abattu à Bargny avec la pirogue de wadène toujours portée disparue à son bord 275 jeunes personnes dit on !


Des jeunes proches connus sont morts noyés dans les eaux salines de la grande bleue avec la complicité de parents naïfs en amont qui les encouragent ; nous les côtoyions tous les jours à la plage ou dans la rue jamais trop malheureux, ni déprimés avant la tentation de l’aventure périlleuse comme un jeu de roulette russe.


Quelle est donc cette folie soudaine générale exacerbée par les vidéos postées par ceux qui sont arrivés à bon port ; parqués dans des centres d’accueil, souvent dans des conditions rudes avant d’être acheminés dans les grandes exploitations agricoles où ils sont sous payés. La réussite vaut-elle tout ce sacrifice, hélas non ! D’après certaines statistiques de l’OIM 63 MILLE personnes ont péri en mer entre 2014-2023 pour rallier l’Europe, d’autres dans le désert et mêmes des clandestins jeunes subsahariens, vendus comme esclaves en Libye ! Jeunes Sénégalais réfléchissons et voyons quelles activités génératrices de revenus pouvons nous initier et évitons les aventures dangereuses comme l’émigration par la mer.

Des villas à Bargny Les propriétaires n’ont jamais émigré !!!

Pour moi la seule arme de dissuasion réprimer sévèrement convoyeurs et candidats à l’émigration clandestine avec des peines lourdes 20 ans pour les convoyeurs et rabatteurs et 10 ans pour les clandestins candidats à l’émigration irrégulière qui sont appréhendés.
Kakarikak le crabe de khémbé