Le caractère scientifique des sondages s’en trouve bien douteux, après la vague rouge sortie des urnes, surtout celles de la ruralité, d’un prolétariat des zones industrielles dormant de leur belle mort et de petites gens dont les rangs avaient fini par grossir.
Il y a surtout – important de le souligner – cet état de fait que les analystes politiques devraient désormais prendre en compte qui est que le langage ordurier, moins accommodant peut être source de la bonne santé d’une besace électorale. Peu importe les insultes, l’irrévérence des propos, l’inélégance comportementale, si l’économie retrouve des couelurs, et par effet domino, que la création d’emplois monte en flèche, que les petits fermiers se sentent protégés contre les règles desapprobantes du commerce mondial… si Trump s’en porte garant, lui l’empêcheur de tourner en rond (les Chinois en savent bien quelque chose). On casse pour reconstruire ! Du vrai dadaïsme électoral, dira-t-on !
Les larmes écrasées, cachées dans l’intériorité d’une chambre chez les partisans de Kamala Harris nous apprennent ou du moins nous rappellent que les États-Unis sont encore un pays sexiste, pas encore prêt à héberger une femme à la Maison Blanche, puisse-t-elle faire partie des plus brillantes de la Nation. Le machochisme d’un candidat à la présidentielle a encore de longs jours en Amérique. Trump, dans sa course à la présidence, a envoyé deux femmes au tapis. Triste pour les démocrates !
Mais de nombreuses questions pointent : Trump travaillera-t-il à réduire les inégalités raciales dans un pays profondément divisé, surtout sur la question de l’avortement ? Quelle posture son administration adopter a-t-il face à conflit au Proche-Orient ? Que proposera-t-il pour mettre fin à la guerre Russie-Ukraine ?
Cependant – concédons-le -, celui qui sera le nouveau locataire de la Maison Blanche d’ici quelques semaines, semble venir comme un « messie » (?) qui sauve l’Amérique d’un risque de conflit interne, si les urnes lui étaient défavorables. « In Trump we trust ! »