[ET ÇA TU LE SAVAIS ?] Il existe encore des maisons bulles à Dakar !

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Tract-Dans les quartiers de Ouakam, Hann et zone B subsistent encore de curieuses maison demi-sphériques qui datent des années 1950. Pas très pratiques mais ultra-solides, elles ont été imaginées par un architecte américain.

Il existe encore à Dakar des maisons en forme de ballon construites avant les indépendances par l’architecte californien Wallace Neff après la seconde guerre mondiale. Elle ont été conçues au temps pour anticiper la pénurie de logement d’après-guerre. Ces maisons en forme de bulles sont aujourd’hui visibles dans les quartiers de Ouakam, Hann, et zone B.

Ces demi-sphères posés sur le sol sont des constructions imaginées pour bâtir rapidement et à moindre coût des habitation très solides. Il en sera construit près 1200 à Dakar.

Demba, un proche du chef de quartier de la Cité ballons de Ouakam nous confie ceci« ici, il est interdit de détruire les ballons. Le quartier porte même son nom « Cité ballon »). Elles ont étaient construites à quelques mètres de la base aérienne de l’armée de l’air française pour y loger les fonctionnaires français de l’État colonial travaillant à l’aéroport. En partant ces derniers les ont cédés à bas prix aux fonctionnaires sénégalais à l’indépendance. Depuis que suis né, les bulles sont restés intactes dans la cité. Pour la réfection, il suffit juste de faire quelques retouches ensuite appliquer une couche de peinture hop !!! c’est fini  »

 

Rond à l’intérieur comme à l’extérieur, la surface habitable de ses maisons bulle varie entre 36 m2 à Ouakam et 150 m2 dans les quartiers de la zone B. Elles ont été conçues toutes avec du béton croisé avec du fer, des matériaux de l’époque. Elles ne craignent ni la pluie ni la tempête et sont difficiles à détruire.

 

Youssouf, habitant à la cité Som de Hann nous explique : « Ce sont des habitations très résistantes. Ceux qui ont voulu les détruire pour y construire de nouvelles résidences ont dépensé plusieurs millions pour la destruction. D’autres n’ayant pas les moyens ont décidé de les laisser intactes et de l’intégrer aux nouvelles construction. Même pour enfoncer un clou c’est tout un problème. »

 

Toutefois, sur les 1 200 maisons bulles construites à Dakar en 1953, il n’en reste pas plus de 200 reparties entre les quartiers de Ouakam, Hann, zone A et zone B. Beaucoup de ces constructions atypiques ont été abandonnées ou sont fortement délabrées. Mais celles qui restent sont un témoin de l’histoire.

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