[OPINION] Halte à la Sonkophobie et à la manipulation médiatique (Par Madame Amina Badiane)

Assez de mépris, assez d’acharnement : il est temps de faire cesser cette salissure ….

Tract – En tant qu’actrice culturelle investie depuis des années dans la promotion des initiatives citoyennes, patriotiques et panafricanistes, je tiens à exprimer ma profonde indignation face à une dérive médiatique devenue proprement insupportable : celle de la stigmatisation systématique, sournoise et obsessionnelle à l’égard de certaines figures de la scène politique sénégalaise, notamment le Premier ministre Ousmane Sonko et ceux qui lui sont proches. 

 

Ce que nous avons récemment vu sur la chaîne TFM, avec la mise en scène indigne et une sorte de guet apens tendu au député Amadou Ba – manifestement orchestrée pour le ridiculiser et à travers lui son leader politique –, constitue une illustration parfaite de cette nouvelle forme de violence médiatique. Une mise en scène nauséabonde, fondée non sur le débat d’idées, mais sur l’humiliation, le dénigrement, l’insinuation toxique.

J’en parle d’autant plus librement que j’en ai moi-même été victime.
Ciblée, caricaturée, attaquée sur cette même chaîne, j’ai pris une décision ferme : ne plus répondre à leurs invitations. Non par peur du débat, bien au contraire – mais parce que je refuse de cautionner des plateformes qui ont trahi leur mission d’information pour devenir des instruments de règlements de comptes.

Nous ne pouvons pas construire un Sénégal digne sur les ruines de l’éthique et de la morale.
Il y a des lignes rouges qu’aucun média, aussi influent soit-il, ne devrait franchir. Le respect de la vérité, la probité intellectuelle, la volonté d’élever le débat au lieu de le tirer vers les bas-fonds des règlements de comptes personnels : voilà les fondements du journalisme responsable.

Un appel à la lucidité collective

Dans un contexte où les défis sont immenses – qu’il s’agisse de souveraineté économique, de justice sociale ou de réinvention démocratique –, les médias devraient être des partenaires et des leviers dans la construction du futur. Ils doivent informer, analyser, proposer, éclairer. Pas diviser, travestir, dénaturer, falsifier ou manipuler.

Je lance donc un appel solennel : que les forces vives du pays – les citoyens, les intellectuels, les artistes, les partis politiques, le gouvernement, le mouvement PASTEF lui-même – cessent de nourrir ces circuits médiatiques qui se sont éloignés des exigences républicaines. Il est temps d’investir d’autres espaces, plus respectueux, plus éthiques, plus courageux dans la mise en lumière des véritables enjeux.

Contre la Sonkophobie, pour l’unité nationale

Ce que j’appelle la Sonkophobie, cette forme pernicieuse de bashing médiatique systématique contre un homme et son projet politique, est en réalité un symptôme d’un malaise plus profond : l’incapacité de certains à accepter le renouvellement des élites, la peur d’une rupture avec les pratiques anciennes, l’angoisse de perdre des privilèges acquis sans légitimité démocratique.

Mais il faut le dire : ce combat dépasse largement la personne d’Ousmane Sonko. Il s’agit de défendre une certaine idée du Sénégal. Un Sénégal debout, pluraliste, où les divergences se confrontent dans le respect et non dans la haine. Un Sénégal tourné vers 2050, non vers les querelles d’arrière-boutique ou les chroniques des faux intellectuels qui n’ont pour tout viatique que leur suffisance et leur amertume.

L’heure est à la culture de la responsabilité et non à l’appauvrissement des moral et intellectuel des masse.
L’heure est à l’élégance dans le débat, à la fermeté dans la défense des principes, à la hauteur de vue face aux enjeux nationaux. L’heure est venue de tourner le dos aux aboyeurs de service pour se tourner vers la construction, la transmission, l’unité.

Que ceux qui croient au Sénégal s’engagent. Que ceux qui le trahissent par le verbe soient démasqués.

Madame Amina Badiane

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