Tract – La Journée Internationale de la Femme Africaine, telle que portée ici par PanAfrica Woman Glam’S Ship (PWGS) dont Aïda Diop est la fondatrice, est bien plus qu’une simple commémoration : c’est une réappropriation de récits « invisibilisés », une scène offerte à celles qui n’ont pas toujours eu le micro, et un appel à la transmission vivante des mémoires et savoirs.

Depuis 1962, la JIFA célèbre l’héritage de femmes africaines pionnières, bâtisseuses, conteuses, créatrices, passeuses d’histoire. Cette édition de 2025 rend hommage à Aoua Keïta et à toutes celles qui tracent les voies de l’avenir. Et le thème choisi – « Femmes africaines, scènes du monde : entre arts, récits, transmission et pouvoirs » – met en lumière la puissance créative et politique des femmes africaines dans l’espace mondial. Ce thème renforcé par le slogan fort – « Celles qui prennent le micro aujourd’hui sculptent les récits de demain. » – tout aussi professé cette année par la présidente de PWGS, Aïda Diop, est une invite à écouter, transmettre et transformer.



Pourquoi participer à la soirée JIFA Cannes 2025 ? Les organisatrices répondent :
- Pour découvrir une histoire puissante et méconnue
- Pour entendre les voix de femmes influentes, engagées, créatives
- Pour s’ancrer dans un réseau international solidaire
- Pour célébrer l’art, la culture, la transmission et les savoirs féminins africains



Hommage à Aoua Keïta et aux femmes africaines pionnières
Il fut un temps où prendre la parole était un acte de résistance. Où porter ses rêves haut, exiger sa place, écrire sa propre histoire était une conquête. Aoua Keïta fut de celles-là. Sage-femme, militante, écrivaine, pionnière du féminisme malien et figure politique, elle a fait de sa vie un manifeste pour l’émancipation et la dignité des femmes africaines.
Son courage n’était pas un cri, mais une voix claire qui résonne encore. Sa plume, dans Femme d’Afrique, trace les lignes de nos mémoires, des luttes silencieuses aux victoires éclatantes.
Alors, jeudi 31 juillet 2025, hommage sera rendu à toutes ces femmes africaines qui ont franchi les frontières de l’impossible. Bâtisseuses de nations, passeuses de savoirs, tisseuses de récits, elles ont porté sur leurs épaules l’histoire, la culture, la justice et l’avenir. « Leurs voix traversent le temps. Elles nous relient, nous inspirent et nous rappellent que l’histoire de l’Afrique ne se murmure pas, elle se chante, se scande, s’écrit… au féminin pluriel », s’inspire Aïda Diop qui voudra passer le micro, avec respect et gratitude, à celles – artistes, éducatrices, scientifiques, activistes, entrepreneures – qui continuent à ouvrir des voies là où l’on ne voyait que des murs.
Cheikh Al Makhtoum
Tract