Ce 7 décembre, à Yamoussoukro, lors des commémorations de la disparition de Félix Houphouët-Boigny, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a fait venir des militants de tout le pays. Pour l’occasion, le président Alassane Ouattara était présent pour rendre hommage au père fondateur de la Côte d’Ivoire.
Dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, la place Jean-Paul-II grouillait de monde ce samedi 7 décembre. Les pagnes à l’effigie de Félix Houphouët-Boigny et d’Alassane Ouattara rivalisaient de couleurs pour rendre hommage au père fondateur de la Côte d’Ivoire, disparu il y a 26 ans.
Mais derrière le caractère officiel de la manifestation, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) voulait prouver que sa machine à gagner l’élection de 2020 était prête. La formation présidentielle attendait 200 000 personnes et souhaitait faire mieux que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) fin octobre sur cette même place. Mais difficile de connaître le nombre exact de militants présents aujourd’hui.
Présence d’Alassane Ouattara
Pour motiver les troupes, Alassane Ouattara était présent et, s’il s’est défendu de vouloir faire de la politique en ce jour de commémoration, il y est tout de même allé de ses intentions pour l’année prochaine, en affirmant qu’aucune candidature ne serait exclue des élections de 2020, y compris la sienne, avant de rappeler qu’il se décidera en temps voulu.
Alassane Ouattara
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@AOuattara_PRCI
J’ai pris part à la prière du vendredi à la Grande Mosquée de Yamoussoukro, à l’occasion de la cérémonie d’hommage au Père de la Nation, le Président F.HOUPHOUËT-BOIGNY, au cours de laquelle des prières ont été formulées pour le repos de son âme et pour la paix dans notre pays.
mots font écho à ceux qu’il avait prononcés à Katiola, dans le nord du pays, la semaine dernière lors de sa visite d’État. Il avait alors émis le souhait de passer la main aux nouvelles générations, mais seulement si ses adversaires traditionnels, eux, ne se présentaient pas.
:On a besoin que la jeune génération prenne le pouvoir mais en même temps on se dit : est-ce que la jeune génération est prête ? » s’est demandé Ouattara.