En conférence de presse, ce vendredi matin 28 février au Café de Rome, Me El Hadj Diouf, « buur Saloum », a été plus royaliste que le roi. Il a affirmé, mordicus, que Macky Sall ne briguera pas un troisième mandat.
On se rappelle que le principal concerné savait préféré, sur la question, cette nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020, a projeté un pétard « ni oui, ni non » qui enfume encore la sphère politique de Sunugaal.
Mais l’avocat, deux mois après la sortie de son mentor, préfère offrir un autre son de cloche sur lui. « Voilà un homme, très lucide, un homme jeune de son temps, de son époque qui avait averti : « je ne ferai pas de troisième mandat ». Et, je me rappelle, à l’époque à la place de l’Obélisque, à mes côtés, il disait « qu’une troisième candidature n’aura pas lieu ici ». Il menaçait Abdoulaye Wade. Ce n’est pas cet homme là digne qui va revenir sur ça. Non, ce n’est pas possible ». Ce sont là les propos de Me Elhadj Diouf recueillis lors de la conférence de presse qu’il a organisé ce vendredi à 10h au Café de Rome.
Me Diouf veut aider à lever un coin de voile sur la nébuleuse qui couvre la prochaine élection présidentielle avec cette « supposée » – ou réelle- candidature, acte 3, de Macky Sall. Non, il faut chercher un candidat ailleurs mais pas en la personne du successeur de Me Wade. Parce que l’actuel président, ingénieur de formation « qui ne parle beaucoup » mais préfère, en homme scientifique, l’action. C’est pourquoi « face à la postérité, il doit soigner son image », a soutenu le défenseur de Macky Sall.
Espérons que l’actuel locataire du Palais ne fasse du « wax waxéet » comme son prédécesseur, le père fondateur du Pds et principal acteur de la première Alternance, Me Abdoulaye Wade. Mais plutôt, Macky est attendu sur le divan de l’histoire. Pour un « wax waxáat »
Cheikh Al Makhtoum Seydi (Texte)
& Tidiane Diallo (Photos)