Le procès du champion des « Douze coups de midi », le jeu de TF1, s’est déroulé à huis clos et par visioconférence en raison du confinement sanitaire lié à l’épidémie de coronavirus.
« Ce fut une justice rendue dans la pénombre »
S’ajoutent aux trois ans d’emprisonnement, avec maintien en détention, cinq ans de suivi socio-judiciaire – avec 3 ans d’emprisonnement en cas de non-respect – et une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). « Aucune des victimes identifiées ne s’est déplacée. Elles ne se sont pas constituées partie civile », a poursuivi Christian Rode.
Seule l’association Fondation pour l’Enfance s’était constituée partie civile. Son avocate, Me Céline Astolfe, avait fait parvenir au tribunal des conclusions écrites. « La justice est passée, mais je regrette profondément qu’elle n’ait pas rempli sa fonction pédagogique en l’absence de débat public. Ce fut une justice rendue dans la pénombre », a estimé auprès Me Céline Astolfe. Christian Quesada a dix jours pour faire appel de la décision du tribunal.
L’affaire Quesada avait éclaté avec la plainte d’une jeune fille mineure qui expliquait avoir dialogué sur internet avec un garçon se faisant passer pour un mineur et lui demandant de se dévêtir, de lui envoyer des photos dévêtues, et lui faisant des propositions ouvertement sexuelles.
Par la suite, des centaines d’images et vidéos compromettantes de mineurs et d’enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu’il échangeait avec d’autres internautes, ont été retrouvées sur ses ordinateurs.
Tract (avec médias)