Les habitants de Niamey, la capitale du Niger, ont brutalement vu le ciel s’assombrir le lundi 4 mai vers 14 h, avant d’être engloutis dans une gigantesque tempête de sable.
Les tempêtes de sable sont relativement courantes dans la région, en particulier à la saison précédent la mousson lorsque le sable est encore très sec. Les vents provenant de l’Atlantique associés aux cumulonimbus soulèvent facilement la poussière, formant des murs de sable dont certains peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur.
Outre le danger provoqué par la baisse soudaine de visibilité, ces nuages de poussière sont susceptibles de transmettre des maladies infectieuses comme la méningite, indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Tract (avec Futura-Science et L’Obs.fr)