Des sénateurs américains ont adressé une lettre au super roi du Cameroun pour lui demander de libérer notre confrère Ahmadou Yamoulké, derrière les barreaux depuis 2016 pour une accusation de détournement de deniers publics. Ils donnent à cette détention un caractère politique et la considèrent comme une entrave à la liberté d’expression.
La correspondance signée du 08 mai par cinq sénateurs américains porte comme destinaire : Paul Biya. Palais de l’Unité. Bp 1000. Yaoundé. Cameroun.
Dans cette lettre, les émetteurs demandent libération de trois journalistes, dont le plus illustre d’entre eux : Ahmadou Vamoulké, ci-devant Dg de la Crtv, l’office de radio diffusion public du Cameroun.
Ce dernier est accusé par le régime de détournement de denier public. Ce qui lui vaut d’être incarcéré depuis 2016 et toujours en attende de jugement.
Pour ces élus américains, le détention de Vamoulké est politique et est une régression pour la liberté d’expression.
Les sénateurs rappellent que depuis qu’il a été arrêté, Ahmadou Vamoulké ne s’est pas encore vu signifier les charges qui pèsent contre lui et a déjà dû faire face à 20 renvois.
Les deux autres journalistes, objet de la saisine du président Paul Biya par les sénateurs, sont Tsi Conrad et Thomas Awah Junior.
Tract.sn (avec média)