Un président qui manque d’élégance et d’humanisme au sens plein par les trois plus grands médias dtroversé à tout point de vr son monde. Ses points de presse tenus en dehors du palais sont désormais inscrits sur la liste noire de ces trois grands médiums parce que la sécurité présidentielle ne daigne même pas assurer leur sécurité à leurs journalistes-reporters constamment menacés par les partisans de Jair Bolsonaro.
Le groupe Globo, le groupe radio-télé Band et le journal Folha de Sao Paulo ont annoncé lundi qu’ils cessaient de couvrir les points de presse informels que le président Jair Bolsonaro tient à l’extérieur du palais présidentiel, en raison du harcèlement de ses partisans et du manque de sécurité.
Ils ont ainsi déclaré que la sécurité présidentielle n’offrait pas une protection adéquate à leurs journalistes qui couvraient l’actualité du chef de l’Etat.
Les insultes du président
« Vous êtes des ordures », hurlent des dizaines de militants de Jair Bolsonaro en direction des journalistes qui attendent le point presse du président. De telles scènes se répètent depuis des semaines. Le président a en effet pris l’habitude de s’arrêter devant le palais présidentiel pour saluer ses partisans et s’adresser à la presse. Mais ces rencontres sont de plus en plus tendues. Les reporters se font régulièrement insulter par les militants sans que le service de sécurité du président n’intervienne. Pire, le président lui-même incite parfois ses sympathisants à se lâcher contre les médias, qu’il insulte lui-même d’ailleurs presque tous les jours.
Il y a quelques semaines, les journalistes voulaient l’interroger sur les accusations d’ingérence dans la gestion de la police fédérale. Jair Bolsonaro avait appelé à licencier des hauts responsables de cette police pour protéger ses fils contre des enquêtes en cours. Visiblement très énervé, il s’en était pris à un journaliste :« Ferme-la ! », avait lancé le président au reporter sous les applaudissements de ses partisans. Lors de ce point presse, Jair Bolsonaro avait aussi qualifié la Folha de Sao Paulo de « journal poubelle ».
L’annonce des trois groupes de médias de retirer leurs journalistes des points presse du président n’a pour l’instant suscité aucune réaction de la part de Jair Bolsonaro.
Tract.sn (avec média)