Dans le droit du travail, l’insubordination est une faute commise par un salarié qui refuse de respecter la discipline générale, qui resiste à l’autorité de son employeur.
Les motifs les plus fréquents de fautes graves sont les injures contre l’employeur ou des collègues. Une faute lourde quand elle est intentionnelle de nuire à son employeur.
Un blâme, une mise à pied disciplinaire, une mutation ou même un licenciement sont des sanctions disciplinaires.
On assiste depuis lors à une rébellion de directeurs contre l’autorité de tutelle. Une république constamment bafouée car aucune règle en matière de convenance et d’éthique appliquée.
Une république piétinée au point où des subalternes dans l’administration se mettent en insubordination auprès de leur hiérarchie.
Un phénomène qui s’accentue. Après les bisbilles entre le DG de la Senelec et son ministre, c’est au tour du ministre des finances et du budget de se faire défier.
Des directeurs qui se permettent de snober et défier leur tutelle. Des mis en cause qui devraient être immédiatement rappelés à l’ordre et démis de leurs fonctions, pour préserver ainsi la cohésion gouvernementale et ne pas créer une anarchie.
Un vrai tâtonnement au sein de l’appareil etatique. Et le président qui ne pipe mot.
La démarche républicaine ne règne plus au Sénégal, c’est valable pour nos gouvernants et les exécutants. Excellence, Monsieur le Président de la République,
A Quand la fin de la récréation ?
Gor Niolé