Dans le différend qui l’oppose à l’une de ses employées licenciée, Batiplus dénonce ce qu’il appelle une campagne de désinformation et tente d’apporter des clarifications. Voici l’intégralité de son communiqué :
« La société Batiplus a relevé, depuis une période non prescrite par la loi, l’existence d’une véritable campagne de désinformation, de diffamation et de violation du secret de l’instruction par des personnes identifiées et d’autres non encore identifiées.
Cette campagne vise à porter préjudice à ses intérêts et aux intérêts de ses actionnaires à la suite d’une procédure pénale, initiée pour détournement de fonds, à l’encontre d’une de ses ex-employées Rachelle Sleylati et à l’encontre de tout co-auteur et tout autre complice que l’enquête judiciaire permettra prochainement de déterminer.
Sans violer le secret de l’instruction, la société Batiplus, pour sa part, entend faire part des vérités et clarifications suivantes: l’ensemble des faits tels que relayés et mentionnés dans cette campagne de presse diffamatoire sont totalement faux et il peut être noté que cette plainte précitée de la société Batiplus se fonde sur des écrits, documents sociaux, des fichiers et déclarations comptables, des reconnaissances et aveux intervenus devant des témoins en nombre, des personnes assermentées à savoir un commissaire aux comptes légal et des huissiers de justice.
Le détail de ces reconnaissances et aveux déterminants, en termes d’argent détourné, d’acquisition de biens, d’investissements immobiliers et de création de société de la part de Rachelle Sleylati et ses co-auteurs complices, a été d’une importance telle que la société et ses avocats ont pris la décision de déposer plainte le 06 Mars 2020 devant la section de recherches de la gendarmerie nationale. Il en a résulté, à la suite de cette plainte et à d’autres actes établis et formalisés par la société Batiplus devant l’huissier de justice compétent, que le père André Sleylati, le fiancé Alex Rabih Kfoury et la mère Marie Jo Sleylati de cette ex employée Rachelle Sleylati, ont proposé es nom et es qualité des garanties et des remboursements, par cession d’immeuble construit à Dakar, le tout en contrepartie de la somme de deux milliards réclamés par la société Batiplus.
La société Batiplus conteste et s’inscrit en faux contre toute allégation et ou accusations diffamatoires notamment de blanchiment d’argent qui n’est que la conséquence d’une activité illicite car étant non seulement une société ayant une activité licite et responsable, mais aussi une société respectueuse des lois et règlements applicables au Sénégal et à l’international.
Enfin, la société Batiplus et ses cabinets d’avocats mandatés vont donner toutes les suites légales et procédurales pénales requises pour faire sanctionner les agissements délictueux sus relevés et tous autres sur la période non prescrite pendant laquelle il est porté et a été porté atteinte aux intérêts de sa société, et de ses actionnaires, par voie de presse, de médias sociaux, de publication internet et tout autre support, voies ou moyens dans le cadre de cette plainte pendante et soumise à la justice sénégalaise compétente.
Aussi, toute personne ayant édité, relayé, partagé, favorisé tout propos, article, commentaire diffamatoire ou autre sera poursuivi pour être sanctionné conformément à la loi pénale applicable.
Le présent communiqué a été établi et formalisé pour entraîner toutes les conséquences de droit «