« Au début de la deuxième alternance politique au Sénégal, le ministère de la Santé a souffert d’un manque de leadership institutionnel ». Ces propos émanent de Dr Youssouph Ndiaye, plusieurs fois Directeur d’établissements de santé de niveau 2 et 3. Celui qui fut également Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) dudit ministère en veut pour preuve, « les tâtonnements et hésitations observés lors de la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle ; et les nombreux retards dans l’exécution des directives et des projets présidentiels ; les erreurs de casting dans le choix des hommes et femmes ».
En outre, le diplômé en gestion des services de santé soutient, dans un document, que « les confusions ont été entretenues et ont permis à des personnes dont on peut s’interroger sur la loyauté vis-à-vis du peuple sénégalais et de ses dirigeants, de s’ériger en vrais décideurs à la place du chef, avec toutes les conséquences et les manquements observés quant au rôle de la tutelle pour une bonne gestion du département, et la réalisation des objectifs du chef de l’Etat ». Selon Dr Youssouph Ndiaye, « un bon manager compétent en gestion des hommes, des ressources financières, mais aussi de l’information utile, non influençable et courageux dans ses décisions, ouvert au dialogue, bien imprégné des lois et règles administratives et managériales, voilà ce qu’il faut pour le secteur sanitaire ». Et il estime que « monsieur Abdoulaye Diouf Sarr semble bien remplir ces critères, et son engagement dans la lutte contre la Covid-19 l’a suffisamment démontré ».
Aidara KARARA
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