Quatre soldats maliens ont été tués et 12 autres blessés ce jeudi 27 août dans une embuscade imputée aux jihadistes près de Mopti, dans le centre du pays, avant l’intervention de moyens aériens qui ont permis de « neutraliser » une vingtaine d’ennemis, a indiqué, selon AFP, l’armée.
C’est la deuxième fois que les forces de sécurité maliennes essuient des pertes aussi lourdes depuis que les militaires ont pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat le 18 août. Un convoi composé de 13 camions et camions-citernes et escorté notamment par une section spécialisée dans la lutte contre le braconnage est tombé dans la matinée dans un guet-apens entre Konna et Douentza, a rapporté la gendarmerie.
Des hommes ont ouvert le feu après que l’un des véhicules du convoi eut été frappé par un engin explosif improvisé, a-t-elle dit. Plusieurs véhicules ont été détruits dans l’attaque.
Des moyens aériens non précisés sont intervenus, selon l’armée. « Une vingtaine (de membres) de GAT (groupes armés terroristes, NDLR) ont été neutralisés. Deux pick-ups ont été récupérés. Une dizaine de motos ont été détruites », a dit l’armée sur les réseaux sociaux.
Quatre soldats maliens avaient été tués samedi par l’explosion d’un engin au passage de leur véhicule, également dans le centre, un des principaux foyers des violences qui ont fait des milliers de morts militaires et civils depuis 2012 au Mali et qui se sont propagées depuis 2015 au Burkina Faso et au Niger voisins.