L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) a démarré ce matin sur l’étendue du territoire national, notamment dans 16 académies. Et ils sont 178 992 candidats à chercher le diplôme pour pouvoir espérer fouler les pieds au Lycée. Et au décompte, les filles sont au nombre de 101 353, représentent, en valeur relative, 56,62%.
Les potaches sont répartis dans 1089 centres d’examen, dont abritant, 1208 jurys. Les autorités du ministère de l’Éducation nationale disent avoir pris toutes les dispositions, surtout dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, pour un bon déroulement de l’examen.
Joint par iRadio, Amadou Makhtar Ndiaye, le directeur des examens et concours, d’y aller de ses précisions : « Les préparatifs sont de deux ordres : la confection des épreuves et l’organisation. Donc, nous avons terminé le processus. Au plan stratégique, nous avions planifié la levée des épreuves » déclare-t-il. Et de noter que les épreuves sont acheminées dans les centres disséminés au Sénégal. « Nous avons également un centre en Gambie et en Arabie Saoudite. Tout le dispositif en place pour un bon déroulement de l’administration des épreuves du BFEM ».
A noter que le ministre de l’Education Nationale Mamadou Talla a choisi de sortir de Dakar pour constater le démarrage des examens. Il s’est rendu à Thiès et selon lui, les épreuves se déroulent très bien et les mesures barrières édictées par le Ministère de la Sante et de l’Action Sociale ont été bien respectées, pour éviter toute contamination liée à la pandémie de la COVID-19.
« Au niveau national, les informations que nous avons reçues, venant de Matam, de partout, le déroulement de l’examen se passe très bien. La première épreuve est terminée » se félicite le ministre, au micro de nos confrères de APS au collège Saint-Augustin, un des deux sites qu’il a visités en compagnie du maire Talla Sylla, du gouverneur Mamadou Moustapha Ndao. Les syndicats d’enseignant, la société civile étaient aussi représentés dans la délégation.
Selon la même source, Mamadou Talla a souligné la complexité de l’organisation du BFEM, avec plus de 179.000 candidats qui planchent sur 13 épreuves communes, plus de 1.000 centres et plus de 1200 jurys. « C’est beaucoup (et) ce n’est pas du tout facile », a-t-il insisté, non sans saluer le travail des organisateurs, la direction des examens et concours, en tête.
Le ministre de l’Education a loué aussi le rôle joué par les enseignants, les parents d’élèves, la société civile, des élus territoriaux, l’administration territoriale, pour permettre à la jeunesse sénégalaise de passer correctement leur examen et passer en classe supérieure », à l’instar des jeunes d’autres pays du monde.
Il s’est dit « très satisfait » d’avoir trouvé à Thiès des « centres propres », avec des surveillants, correcteurs, membres de jury présents. Il a visité le CEM Fahu et le collège Saint-Augustin.
Aidara KARARA
Trcat