M. Ouane, 64 ans, ministre des Affaires étrangères de 2004 à 2011 sous la présidence d’Amadou Toumani Touré, « est nommé Premier ministre » selon le bref décret lu par le secrétaire général adjoint de la présidence, Sékou Traoré lors d’un flash spécial. Moctar Ouane est un ancien de la faculté de droit de l’Université de Dakar (devenue Université Cheikh Anta Diop de Dakar en mars 1987), promotion 1977-1981, où il a obtenu une maîtrise en droit publicNé le 11 octobre 1955 à Bidi (Mali), Moctar Ouane est un homme politique malien. De 1995 à 2002, il était l’ambassadeur du Mali aux Nations unies avant de devenir ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le 2 mai 2004, dans le gouvernement d’Ousmane Issoufi Maïga. Il est reconduit à ce poste par le président Amadou Toumani Touré dans les gouvernements de Modibo Sidibé du 3 octobre 2007 et du 9 avril 2009.La formation de son gouvernement sera annoncée mardi, a affirmé à l’AFP un officier de la junte au pouvoir, sous le couvert de l’anonymat.La nomination d’un civil au poste de Premier ministre de transition, attendue depuis l’investiture vendredi de Bah Ndaw, un colonel à la retraite et ancien ministre de la Défense, est la principale condition posée par les pays voisins du Mali à la levée de leurs sanctions.Tract, avec AFP
La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pris ces sanctions deux jours après le le putsch du 18 août, officiellement réalisé sans effusion de sang, contre le président Ibrahim Boubacar Keïta.Bah Ndaw a été investi lors d’une prestation de serment devant la Cour suprême avec un vice-président de transition, chargé des questions de défense et de sécurité, le colonel Assimi Goïta, qui n’est autre que le chef de la junte.
La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pris ces sanctions deux jours après le le putsch du 18 août, officiellement réalisé sans effusion de sang, contre le président Ibrahim Boubacar Keïta.Bah Ndaw a été investi lors d’une prestation de serment devant la Cour suprême avec un vice-président de transition, chargé des questions de défense et de sécurité, le colonel Assimi Goïta, qui n’est autre que le chef de la junte.