Le face-à-face entre Assane Diouf et le Doyen des juges s’annonce compliqué pour le mis en cause. Mardi dernier, le parquet a corsé son dossier en faisant un réquisitoire supplétif.
En plus des chefs d’accusation pour lesquels Assane Diouf est placé sous mandat de dépôt (trouble à l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique, outrage à un ministère du culte et diffamation), a été ajouté le délit d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.
Avocat d’Assane Diouf, Me El Hadji Diouf trouve ce rebondissement « ridicule ». « Dans le procès-verbal d’enquête, il n’y a nulle trace d’un quelconque différend avec un agent de la force publique », relève l’avocat. Qui s’est dit choqué par le rejet de la demande de liberté provisoire de son client, intervenu il y a une dizaine de jours.