De son côté, le maire de Grand Dakar réfute toutes ces accusations. Jean Baptiste Diouf d’expliquer : «Ce sont les services techniques de la mairie qui m’ont signalé qu’une construction était en cours sur ce terrain situé dans la commune. Ils ont vu qu’il y avait un mur sur le site. Et c’est ainsi que les services techniques sont allés à la rencontre des responsables du chantier pour leur demander l’autorisation de construire. Ils n’ont pas été en mesure de donner ce document qui leur permet de construire».
«Et c’est dans ces circonstances, poursuite le maire, que j’ai informé la DSCOS (Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols) pour qu’elle vienne demander les papiers concernant cette construction. La DSCOS est venue sur le site, elle a constaté qu’il n’y avait pas d’autorisation. Sur ce, elle a arrêté les travaux et leur a demandé de se conformer à la loi».
Cependant, le maire concède qu’à part cette exigence d’autorisation de construire, il n’est en rien concerné par ce terrain. «Le terrain n’appartient pas à la mairie. Nous n’en sommes pas propriétaire et s’il est à eux, c’est une propriété privée. Fort de cela, je dis que s’il y a des ordures, c’est à eux de veiller à ce que le terrain soit propre, non pas la mairie, puisque c’est un domaine privé. Voilà, ça s’arrête là à notre niveau. Nous n’avons rien fait d’autre que demander à ces imams leur autorisation de construire», se défend M. Diouf.
Aidara KARARA
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