Tartuffe en chef, l’ex-ministre Baba Wone s’est fendu d’une « lettre ouverte à Emmanuel Macron », pour dire qu’il démissionne de la légion d’honneur française pour ne pas souffrir de la partager avec le professeur d’histoire géographie égorgé par un islamiste réfugié tchétchène à Paris, Samuel Paty.
Depuis L’ANOCI où il était porte-serviette de Karim Wade pour organiser le Sommer de la Conférence islamique de Dakar, avec le titre de conseiller qui l’a fait voyager dans les pays arabes, l’ex communiste et marxiste Baba Wone est un tartuffe…Ce qu’il avait déjà prouvé à souhait lors de son discours sur le drame du Joola en 2002, qui l’a fait virer du gouvernement par Abdoulaye Wade de son poste de ministre de la Culture. Ce discours-là de 2002 sur le drame du naufrage du Joola et ses 2000 morts faisait dans le thème « Nous, Sénégalais, sommes tous coupables! Du sommet à la base ». Une génération plus tard, Baba Wone chantonne plutôt l’air : « Nous, le peuple élu de Dieu ». Le temps du communiste, autoproclamé « repenti », à radicalement changé. Mais dans le fond, il reste le même donneur de leçons de morale, à peu de frais et que surtout personne ne lui a demandé.
Voici ce qu’écrit l’islamologue- fasciste et faux dévot ostentatoire Amadou Tidiane « Baba » Wone :
» Contexte. Un journal presque confidentiel, Charlie hebdo ex Hara-kiri, a fait de la provocation son style et de l’outrance son gagne-pain. Tant que ces dérives restaient confinées dans l’espace hexagonal, ou le cercle limité de la francophonie, l’on aurait pu ne pas s’y intéresser outre mesure. En effet : « avant janvier 2015, Charlie Hebdo sortait tout juste d’une période financièrement difficile. Avec un tirage de 60 000 exemplaires et moins de 30 000 ventes par semaine (dont environ un tiers sur abonnement)…» Source Le Point
Ainsi donc, ce canard boiteux de la presse de caniveau cherchait désespérément le moyen de se sortir du trou dans lequel l’indifférence publique l’avait confiné. Quoi de mieux, pour faire parler de soi, que de s’attaquer à une célébrité, se sont dit les promoteurs de ce torchon. Et qui est plus célèbre que le Prophète de l’Islam ? Plagiant, sans honte, le précurseur danois en ignominie, la rédaction de Charlie Hebdo publie, à la Une, un dessin qui masque à peine l’indigence mentale de son auteur. Avec un seul objectif subliminal : créer le buzz afin d’augmenter leurs ventes et sauver leur journal de la faillite. Jusqu’ici rien de glorieux. Ni de héroïque. Rien que du pilotage, à courte vue, d’une rédaction qui tente de sauver son organe du naufrage.
Il se trouve que Charlie Hebdo n’avait pas pris la pleine mesure de l’outrage, ni de ses conséquences telluriques, sur près de deux milliards de croyants dont le Prophète Mouhammad (PSL) est le leader, la référence, la boussole. Cet homme exceptionnel est à la tête d’une communauté humaine multiraciale, enjambant frontières administratives et étatiques, toutes conditions sociales confondues, depuis 14 siècles ! Qui dit mieux ? Le Coran, dont il est le transmetteur, est le livre au plus fort tirage de tous les temps : plus de 3 milliards d’exemplaires, vendus ou offerts, en circulation permanente ! Rien à voir avec les plus forts tirages de Charlie Hebdo au pic de la polémique. Plutôt de la bulle médiatique, malencontreusement entretenue par quelques marginaux de la classe politique et intellectuelle française. Au mépris de toutes les valeurs fondatrices de la civilisation de l’universel, entendue comme la confluence des différences qui exhaussent et expriment ce que l’homme est de meilleur. En effet, une ambiance délétère de stigmatisation de la communauté musulmane mondiale prend forme et pourrait donner naissance, si des esprits éclairés ne se manifestent, à une tragédie universelle aux conséquences incalculables.
Monsieur le président Emmanuel Macron,
Dans ce contexte périlleux, l’on se serait attendu, de la part du dirigeant de la France, à un certain sens de la mesure ou, tout au moins, à de la retenue. En plus d’une capacité de discernement qui apprécie correctement les risques géopolitiques et stratégiques d’une confrontation avec le monde musulman. Bien au contraire ! Et depuis la republication de dessins insultants et inadmissibles pour les musulmans, vous avez pris fait et cause pour la transgression. Vous avez cherché à transformer les outranciers en héros. Au mépris de la profondeur de la peine causée à des milliards de croyants. Les yeux rivés sur les enjeux de la politique intérieure française, notamment la récupération de l’électorat des extrêmes, vous procédez à une théâtralisation de la douleur compréhensible des familles des victimes, pour tenter d’en faire le ciment d’une légitimité populaire qui vous fait tant défaut. A l’excès. Les autorités danoises n’avaient pas emprunté ce chemin déraisonnable. Un chef d’Etat doit se tenir à équidistance des communautés qui composent la Nation qu’il dirige. Nul ne peut plus nier l’existence d’une composante musulmane de la nation française ! Héritage de l’histoire coloniale de la France, conversions de plus en plus nombreuses de citoyens français de souche. L’islam, en France, est une réalité en constante progression. N’en déplaise à ceux qui veulent réduire la France à leurs fantasmes d’un monde révolu qui a donné naissance à de nouvelles réalités humaines, démographiques et sociales.
Outre le fait qu’il est de plus en plus discutable de faire porter le chapeau systématiquement, à l’islam et aux musulmans pour tout attentat terroriste, il est temps de se demander pourquoi l’assassin de Samuel Paty a été tué au lieu d’être arrêté pour les besoins de l’enquête. C’était juste un adolescent armé d’un… couteau face à une brigade d’intervention de la police française. Des professionnels donc. Il n’est pas interdit de réfléchir non plus…
Au sujet de Samuel Paty, il serait judicieux de se demander s’il est légitime, dans une démocratie qui repose sur le triptyque : Liberté-Égalité-Fraternité, de demander à une partie des élèves de sa classe de sortir parce que le cours qu’il allait donner pourrait les choquer. Monsieur Paty savait donc, dès le départ, qu’il allait faire du mal. Ne serait-ce qu’à certains de ses élèves qui ne sont coupables de rien. Comment qualifier cette posture ? Liberté d’expression ou provocation inutile ? Ce débat de fond est noyé dans l’unanimisme de façade imposé par le rouleau compresseur médiatique qui nous empêche, même de penser.
En conséquence, au nom de quelle idée de l’honneur avez-vous décidé de porter monsieur Paty à la dignité de récipiendaire des insignes de l’ordre de la Légion d’Honneur française ? Pour un acte, au fond, indigne d’un enseignant digne de ce nom ? Chargé de porter les esprits de ses élèves à maturité, pour les rendre aptes à vivre dans un monde multiracial et multiconfessionnel où chaque être a le droit inaliénable de vivre dans la paix, monsieur Paty est passé à côté de sa mission. Par-delà l’émotion, il faut aussi faire appel à la raison. Sans passion ni animosité. En toutes circonstances, la République doit rester équitable et équidistante. C’est cela son honneur.
Démission. Lorsque j’ai été décoré et porté à la dignité d’officier de l’ordre de la légion d’honneur française, j’en avais éprouvé une certaine fierté. Je m’honorais de rejoindre le cercle prestigieux de ceux dont la France célèbre le mérite en dépit des vicissitudes de l’Histoire. Et j’ai toujours arboré avec fierté la rosette au revers de mon veston comme un symbole de fraternité à réinventer, de liberté à célébrer et d’égalité à conquérir.
Francophone et francophile sur bien des aspects culturels et artistiques, je suis musulman, africain et noir. C’est de ce promontoire que je m’adresse à vous.
Aujourd’hui, je ne me sens pas honoré de partager le même ordre que Samuel Paty pour des raisons profondes et sacrées. La défense de l’honneur du Prophète Mouhammad (PSL) passe, pour moi, bien avant la simple vanité d’une distinction temporelle. Musulman, je répète plusieurs fois par jour l’attestation selon laquelle : « Il n’y a de Dieu Qu’Allah et Mouhammad est son Messager. » Cette conviction donne son sens à tous les actes posés, au quotidien et en toutes circonstances, par chaque musulman. Je devrais dire chacune de nos respirations, célèbre Allah et Son Messager ! Car nos regards de mortels scrutent l’horizon de la vie éternelle avec foi, certitude et confiance.
Nous ne vivons donc pas dans le même monde monsieur Macron !
Et nous sommes près de deux milliards d’êtres humains à nous tourner 5 fois par jour, au moins, dans la même direction (la Kaaba) pour affirmer notre soumission volontaire à l’Ordre divin qui nous a été transmis par le Prophète de l’Islam. De votre univers, vous nous prenez certainement pour des attardés ! Je ne vous dirai pas ce que nous pensons de vous. Car la tolérance religieuse est la marque de fabrique de la dernière religion révélée : l’Islam. Celle qui a confirmé toutes les révélations antérieures ! la Torah, l’évangile et le Coran ont jailli de la même source. Moise, Jésus et Mouhammad sont frères, Prophètes et envoyés du même Dieu : Allah ! Tels sont les principes fondateurs non négociables de l’Islam, religion de synthèse et de restauration de l’harmonie au sein de toute l’humanité.
Au nom de tout ce qui précède, et de tout ce que mon cœur contient d’inexprimable, je démissionne de l’ordre de la légion d’honneur française et tiens à la disposition de l’Ambassade de France à Dakar les insignes et l’attestation y afférents.
Pour l’honneur du Prophète Mouhammad !
(Paix et Grâces divines sur Lui et sa sainte famille) ».
Il signe Amadou Tidiane Wone, « ancien ministre, ancien Ambassadeur ».
Faites-vous votre religion sur ce texte halluciné de Baba Wone. La mienne est faite : c’est un djihadiste mou, plein de mauvaise…foi.
Damel Mor Macoumba Seck
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