Moustapha Niasse, un homme dépassé à la tête d’une institution avachie, selon Le Témoin

Moustapha Niasse, Président de l'Assemblée Nationale du Sénégal et inamovible patron du parti AFP

(Tract)- On a beau leur demander de la faire fermer au sieur Robert Bourgi, mais c’est comme si nos confrères avaient des démangeaisons quand ils se mettent face à cet individu qui s’accommode de tous les pouvoirs, juge le quotidien Le Témoin, lu par Tract ce mardi. Et se débine quand il sent ce même pouvoir qu’il soutient flancher. Un peu à la manière des rats qui quittent le navire… Hélas, à chaque fois qu’il passe, il se trouve toujours des confrères à lui tendre le micro pour qu’il débite des stupidités. Le Dialogue national a porté ses fruits. Qui en doute dès lors que le plus grand contempteur du Chef et une bande de racailles sont à ses pieds ! Et quoi encore ? Une Task Force Républicaine aurait été mise en place pour tenir la dragée haute à quiconque oserait s’opposer au Chef. Et sitôt mise en place, ses éléments n’ont pas tardé à faire entendre la mitraillette. L’un deux considère celui qui est présentement le seul opposant du Chef, comme un illuminé. Oh, allons ! si c’est pour relever le débat, on peut dire qu’avec cette sortie, l’élément de la Task Force est passé à côté. Une sortie de route… Ce n’est évidemment pas avec de tels arguments au ras des pâquerettes que l’on coupera l’herbe sous les pieds de Sonko. Il faut assurément d’autres arguments qui peuvent faire mouche au lieu de servir ceux débités par le sieur Mahawa Diouf. Le leader du Pastef n’est pas le seul à recevoir des missiles. Pour avoir simplement dit sa pensée sur le débat concernant le troisième mandat, Landing Savané a été presque lynché par un jeune de l’armée mexicaine. L’allié du Chef serait dépassé par la politique pendant que celui qui est à l’origine de la Task-Force, le vieux Mahmoud Saleh, serait, lui, dans le temps de la politique. On est bien en droit de se demander ce que fait M. Niass au perchoir de notre Assemblée nationale, si avachie. Un homme pas seulement dépassé comme Landing, mais largué ! Singulière manière de voir le débat sur ce 3ème mandat. Surtout que le ministre de l’Enseignement supérieur, qui a validé un deuxième mandat, refusant de comptabiliser celui qui a débuté en 2012, trône toujours à son ministère. Comme quoi, c’est le fait d’invalider le troisième mandat qui serait synonyme de limogeage et pas le fait d’en parler. « On comprend maintenant ! », conclut Le Témoin.

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