(Tract)- Depuis le début de cette année 2021, les six cent quatre-vingt-seize (696) heures de Journées sans ticket (JST), ou « Guenté Toubab », correspondant à 29 jours, où les étudiants se sont restaurés gratuitement, a constitué une baisse de recettes internes de près de quarante millions (40.000.000) francs CFA », d’après les estimations du Centre régional des Œuvres Universitaires de Saint-Louis (CROUS).
En représailles, les autorités du CROUS ont décidé de suspendre toutes les prestations des restaurants à chaque fois que des JST sont organisées par la communauté estudiantine.
« Les repas étant subventionnés par l’État du Sénégal, ces 29 jours (pour un mois qui en compte 31) de « JST » équivalent à Trois cent soixante millions (360.000.000) francs CFA que le CROUS devra payer aux repreneurs qui se sont acquittés de leurs devoirs, à savoir préparer et servir aux étudiants quatre cent-quarante-trois mille sept cent quatorze (443.714) repas », a précisé le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis, Pape Ibrahima Faye.
Le 03 mai 2019 déjà, ces autorités avaient annoncé, dans un premier communiqué « ne plus pouvoir garantir des services permanents et de qualité à la communauté estudiantine si aucune mesure n’était prise pour arrêter l’utilisation abusive des Journées Sans Ticket (JST) comme moyen de lutte syndicale des étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis », rapporte emedias
Aujourd’hui, elles constatent pour le regretter, malgré cette alerte, que cette pratique s’est amplifiée durant l’année 2020.
« Une telle situation ne peut prospérer au risque de détruire notre outil de travail », a sanctionné le nouveau communiqué signé par le directeur du CROUS, Pape Ibrahima Faye.
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