Tract – D’abord déclaré inéligible à cause de son interdiction de cinq ans par la FIFA, Ahmad Ahmad a fait appel de la décision de la FIFA auprès du TAS qui l’a rétabli dans ses fonctions depuis vendredi 29 janvier. Deux jours après, il a repris son mandat de Président de la CAF. Puis, ce vendredi, après étude, la Commission de Gouvernance de la CAF, à travers une note officielle a déclaré éligible sa candidature pour les élections.
Sauf que finalement, c’est la Fédération internationale de football (FIFA) qui décidera si Ahmad Ahmad peut briguer un deuxième mandat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) le 12 mars 2021 à Rabat. Le gouvernement (Comité exécutif) de la CAF a en effet décidé que c’est à la FIFA de trancher au sujet de l’éligibilité du Malgache. L’actuel patron du foot africain venait pourtant d’avoir le feu vert de la Commission de gouvernance de la CAF.
Il y a désormais très peu de chances de voir Ahmad briguer sa propre succession à la tête du foot africain. Son éligibilité pour les élections du 12 mars 2021 dépendra en effet d’une décision de la Fédération internationale de football (FIFA). Une FIFA dont le Comité d’éthique avait suspendu le Malgache pour cinq ans, en novembre dernier. Et qui ne risque pas de changer d’avis au sujet de la probité du président de la Confédération africaine de football (CAF.)
À peine la Commission de gouvernance de la CAF, chargée d’étudier les dossiers des candidats, venait de le déclarer éligible pour le scrutin de mars, que le « gouvernement » de la CAF (Comité exécutif) a, lui, décidé de ne pas suivre cet avis, en vertu de l’article 44 des statuts de l’institution. Celui-ci stipule en effet que la Commission de gouvernance « conseille » le Comité exécutif (ComEx) mais que ses décisions ne sont pas forcément souveraines par rapport à celles du ComEx.
Le Tribunal arbitral du sport va se pencher sur la suspension de cinq ans infligée au Malgache. Ce sera le 2 mars prochain. D’ici là, il y a très peu de chance que la Commission de contrôle de la FIFA l’autorise à se re-présenter à la présidence de la CAF, analyse Rfi.