Tract – C’est une lettre datée du 3 février signée de la main du colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition et adressée à Boubacar Keïta, fils de l’ancien président déchu IBK, qui a permis de mettre fin à ce que ce dernier appelait « sa privation de liberté ».
La missive rappelle que le fils de l’ancien président malien, affirme être retenu contre son gré dans la résidence paternelle. « Vous aviez pu comprendre, poursuit la même lettre, que cela aurait un rapport avec votre propre sécurité ».
Le numéro 2 de la transition et véritable homme fort du moment au Mali selon la radio Rfi, affirme dans le même courrier prendre acte de ce que le fils de l’ancien président IBK accepte de recouvrer toute sa liberté de mouvement à condition de ne pas tenir les autorités de transition responsable de sa sécurité.
Une fois la lettre en poche, Boubacar Keïta a pris un vol ce mardi pour Abidjan, la capitale ivoirienne. Sur place il a retrouvé son épouse et ses enfants, mais également son frère Karim Keïta, député sous le régime renversé de son père IBK, parti discrètement du pays peu après le coup d’État du 18 août dernier.
Lors du règne de leur père, Boubacar était moins visible sur la scène que Karim, mais il avait également du poids sur la scène publique. À ce jour, les autorités de transition n’ont engagé aucune poursuite judiciaire contre eux.
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