La reine de la soul, disparue le 16 août, laisse derrière elle des millions de fans esseulés mais également une belle fortune. Mère de quatre garçons, elle n’avait cependant rien envisagé pour sa succession.
80 millions de dollars. Voilà la modique somme que la chanteuse américaine Aretha Franklin a amassée au cours de sa carrière. Hier, le site américain TMZ révélait s’être procuré des documents juridiques prouvant que la Lady Soul s’était pourtant envolée sans produire de testament.
Partage à parts égales?
Aretha Franklin est la mère de quatre enfants, tous des garçons. Elle met au monde son premier fils alors qu’elle a à peine 13 ans. Fruit de sa relation avec Donald Burk qu’elle connaît de l’école, elle le nomme Clarence, comme son propre père. À peine deux ans plus tard naît Edward, qui porte le nom de son géniteur, Edward Jordan. À Ted, né en 1964, elle donne aussi le nom de son époux de l’époque (White)/ Celui-ci fut un temps le manager de la star. Elle donne naissance à son dernier fils en 1970. Nommé Kecalf, il est le issu de son union avec Ken Cunningham. Selon la loi en vigueur dans le Michigan, sans succession établie par Aretha Franklin, ses quatre descendants vont se partager l’héritage à parts égales.
En 1968, déjà, dans l’album Lady Soul , Aretha Franklin reprenait la chanson de James Brown Money Won’t Change You (traduisez par «L’argent ne te changera pas»), où elle chante la beauté de rester fidèle à soi-même malgré l’enrichissement. Le message est plus que jamais actuel pour les héritiers de la reine de la soul.
Funérailles à Détroit
Ses funérailles sont prévues la semaine prochaine. Elles devraient prendre la forme d’une célébration de plusieurs jours, principalement à Détoit, ville si chère à son cœur, en commençant par l’exposition de sa dépouille au musée Charles-Wright, dédié à l’histoire des Afro-Américains. La cérémonie aura lieu le 31 août au Greater Grace Temple, lieu où se sont tenues les obsèques de Rosa Parks en 2005. 4.000 personnes y sont attendues, dont beaucoup d’invités prestigieux, à commencer par l’ancien président des États Unis, Barack Obama.