[Tract] – La majorité présidentielle a été secouée sans rompre par les dernières manifestations nées d’une suite de frustrations et de manipulations ayant créé un chancelement de notre démocratie. Phénomènes et épiphénomènes résultant d’une crise sanitaire de la covid 19 et des impacts économiques néfastes explosifs en grande partie.
Malgré les pertinentes mesures prises par le gouvernement à travers le FORCE COVID19, ainsi que les mesures sociales de soutien aux factures d’électricité, la fourniture de denrées alimentaires, l’accompagnement de certaines entreprises durement éprouvées, – le couvre feu dans la capitale économique et administrative Dakar; de même que la région tempon qu’est Thiés, – a provoqué une nervosité qui était difficile à contenir chez les populations.
Des leçons tirées de ces événements malheureux sur lesquels semble surfer un conglomérat de forces centrifuges, nous amènent à penser que la RECTIFICATION s’impose:
1 – Dans la sélection et la promotion politique des jeunes confirmés politiquement dans l’ensemble des forces composantes de la majorité.
2 – L’évaluation objective de la mise à l’écart d’alliés de poids comme le MODEL de l’économiste Ibrahima Sall qui avait sauvé l’école sénégalaise d’une année blanche ,fait un bon passage à la Sicap comme Dg, et dont le parti à l’instar du Pep présidé par Fares Attyé, a remporté en solo d’importantes communes locales.
Il s’y ajoute que Ibrahima Sall dispose d’une forte influence parmi la jeunesse et les notoriétés religieuses mourides. C’est connu.
Il est inconcevable de mettre au frigo des leaders femmes comme hommes qui ont aidé à baptiser l’Apr et Benno Book Yakaar. La majorité présidentielle semble aussi souffrir de son gigantisme mal géré et de ses dinosaures réfractaires à l’alternance et au rajeunissement du leadership collectif.
Plus grave, la plupart des promus ne savent pas partager. Ils ne savent non plus céder leur place quand ils ont atteint leurs limites, pour parler diplomatiquement.
En tout état de cause, le renouvellement bien que difficile à accepter dans notre culture de « barons »sera positivement une source de revitalisation de la mobilisation autour de la Vision du président Macky Sall.
3 – Se préparer sérieusement aux élections locales à tenir nécessairement et â une date avant le début de la saison des pluies, car elles sont devenues une demande pressante.
4 – Résoudre l’équation de la capitale Dakar qui passera par la sélection et la mise en orbite de fortes personnalités d’origines lébous, libanaise, cap verdienne, guinéenne, Bissau guinéenne et mixtes disposant d’une forte influence électorale.
A l’heure où des originaires du Sénégal deviennent ministres ou députés dans la sous région, en France, en Italie, en Allemagne, dont certains sont des binationaux, il importe de tenir compte de cette donne dans l’attelage politique et gouvernemental de notre pays pour être en phase avec les mutations de la variable population en cours dans le monde.
Une approche socio culturelle de nos faiblesses nous aidera à les transformer en opportunités selon la méthodologie SWOT analysis. Principalement à Dakar, Rufisque et Bargny parmi « le peuple de l’eau ». De talentueux cadres comme le Dr Alioune Diop pharmacien de son état établi à Mbao, les rufisquois comme l’économiste Djibril Sėne , le pétrolier Abdoulaye Sow, l’homme d’affaires Séga Ndoye sans compter les talentueuses vedettes de la nouvelle génération peuvent renforcer notre travail en plus des apports d’Amadou Ba et autres ténors du Pit, de la LD, de Aj idéologiquement mieux préparés à remobiliser dans des situations de ce genre.
5 – Les Assises Nationales de la Jeunesse ne sauraient plus tarder pour lui offrir de nouvelles perspectives à même de lui redonner espoir et espérance au plus vite.
6 – La reprise en main des différentes localités du pays dépendra en grande partie de la confirmation du leader localement plus représentatif à mettre en avant et sans crocs-en jambes. Le temps nous est compté pour réaliser et poursuivre dans la paix et la stabilité, le déroulé de la suite des programmes du PSE.
Nous en appelons l’attention du président Macky Sall, président de la majorité présidentielle pour des rectifications idoines. Mais en mode fast track!
Papa Mody Sow, journaliste consultant