BATAILLE « ETHNIQUE » A L’UCAD : L’Intersyndicale du Coud réfute cette thèse

(Tract)- La confrontation ayant opposé des étudiants de deux mouvements différents,  l’UCAD, a interpellé toute la communauté universitaire. Composée de l’ensemble des syndicats qui représentent le PATS (Personnel Administratif Technique et des Services du COUD), l’intersyndicale du COUD a tenu à faire une déclaration afin de se prononcer sur le sujet.

Lors de leur point de presse tenu ce 1er avril à l’université Cheikh Anta Diop, ces syndicalistes ont statué sur la question. Ils regrettent vivement ces violences qui ne doivent point se passer au sein de l’université. Mais aussi, ils se réjouissent du dénouement heureux qui s’en est suivi ainsi que de l’esprit de dépassement des acteurs.

Par contre, ils réfutent toutes les thèses soutenant que la confrontation récente opposant des étudiants de deux mouvements différents est d’ordre ethnique. Ils justifient cette bagarre par une querelle comme toute autre ayant eu entre étudiants. L’un de ces syndicalistes du nom de Moussa Ndiaye ainsi que le porte-parole de l’intersyndicale M. Saliou Fall, soutiennent dur comme fer que ce qui se racontent dans la presse n’est pas ce qui se passe en réalité.

« Quand j’écoute la radio et la télé et que j’entends certains commentaires, je reste stupéfait car ils amplifient la situation alors qu’il n’en est rien. Absolument rien de ce qui se dit n’est vrai. Les querelles existent partout même entre frères habitants au sein d’une même maison. C’est exactement le cas à l’université où ces étudiants se fréquentent tout le temps », démontre M. Moussa Ndiaye à nos confrères de Emedias.

Toutefois, les membres de l’intersyndicale lancent un appel à l’endroit des autorités pour qu’elles renforcent la sécurité des étudiants et du personnel. Ils ont également interpellé l’assemblée de l’université pour qu’elle prenne des mesures afin d’éviter des cas pareils. «L’assemblée de l’université doit prendre des mesures par rapport à ces différents cas de violences, s’il le faut, prendre des sanctions contre ces acteurs », suggère M. Saliou Fall.

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