Tract – Peu francophile, l’ambassadeur chinois à Paris n’est pas un adepte du langage diplomatique.
En traitant le chercheur Antoine Bondaz de «petite frappe » sur les réseaux sociaux, Lu Shaye a réussi à rassembler toute la classe politique française contre lui, relate Paris-Match. Pur produit de la diplomatie chinoise, il a été formé à Pékin, où il a appris le français. Il officie en Afrique francophone à l’époque où les diplomates chinois veulent nettoyer le continent de toute présence taïwanaise – mission accomplie aujourd’hui.
Ambassadeur au Sénégal de 2005 à 2009, Lu Shaye est rappelé à Pékin, d’où il chapote la politique africaine de la Chine. Sherpa du Parti communiste, il fait un passage à la mairie de Wuhan, avant de poursuivre sa carrière dans les pays francophones. Ambassadeur à Ottawa, il s’illustre en accusant les Canadiens de «suprémacisme blanc», ce qui ne l’empêche pas d’être promu à Paris, bien qu’il manifeste peu d’intérêt pour la culture française. Il en est à sa deuxième convocation au Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères, pour s’expliquer sur ses propos peu diplomatiques.
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