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40 ANS APRES SA DISPARITION : Les « Talibés » Bob Marley toujours nostalgiques des paroles de Nesta

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(Tract)- Il y a 40 ans mourrait le prophète du reggae, Robert Nesta Marley dit Bob Marley. Emporté par un cancer généralisé à l’âge de 36 ans, ses chansons et son discours qui s’adressaient à tous les opprimés, les sans-droits, continuent de se transmettre de génération en génération. En ce jour d’anniversaire de son décès, Seneweb retrace le parcours si court et si élogieux de l’homme. Portait.

Il reste jusqu’à ce jour, le musicien « le plus connu » du reggae

Né le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque) et mort le 11 mai 1981 à Miami (États-Unis) d’un cancer généralisé, Robert Nesta Marley dit Bob Marley était considéré comme « prophète » du reggae. Auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain, il rencontre de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Il a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde.

Il est devenu rasta à partir de 1966, sous l’influence de personnages importants

Bob Marley commence sa carrière musicale en 1962. Un an après (1963), il forme avec Neville O’Reilly Livingston (plus tard Bunny Wailer) et Wynston Hubert McIntosh (plus tard Peter Tosh) un trio vocal sur le modèle des groupes vocaux américains comme les Impressions. Le trio est tout d’abord appelé les Wailing Wailers, avant de finir par s’appeler The Wailers. C’est avec Simmer Down (en), en 1964 que The Wailers rencontreront leur premier vrai succès local en Jamaïque2, appel à la cessation des luttes entre les ghettos et l’union contre la pauvreté. Beaucoup d’autres suivront jusqu’à 1968. Entre-temps, Bob Marley est devenu rasta à partir de 1966, sous l’influence de personnages importants (comme Mortimo Planno) du mouvement rastafari, alors en plein essor en Jamaïque.

Une collaboration « très fructueuse » générera quatre albums synthétisés

Entre 1968 et 1971, les Wailers, alors composés de Bob Marley, Bunny Livingston et Peter McIntosh, collaboreront avec le producteur Lee « Scratch » Perry. Cette collaboration très fructueuse générera quatre albums synthétisés en 1972 par le label Trojan sur l’album « African Herbsman ». Tout début 1973, sort sous le nom de groupe The Wailers Catch A Fire, puis Burnin’ en avril 1973, tous deux chez Island Record, le label fondé par Chris Blackwell. C’est à l’issue de la tournée anglaise Burnin’ Tour 1973 que Bunny Livingston, puis Peter McIntosh quittent le groupe fin 1973.

Désormais en solo, il s’affirme sous le nom de Bob Marley

Bob Marley, désormais en solo, s’appuie sur la remarquable section rythmique composée par Aston « Family » Man Barrett (basse) et Carlton « Carly » Barrett (batterie) pour s’affirmer sous le nom de Bob Marley & the Wailers. À ce noyau dur, s’ajoutent le claviériste Touter (remplacé dès Rastaman Vibration par Tyrone Downie et Earl « Wya » Lindo), le guitariste américain Al Anderson et le trio vocal The I-Threes composé de Rita Marley (sa femme), Judy Mowatt et Marcia Griffiths. En 1974, sort l’album Natty Dread qui marquera le début du succès mondial de Bob Marley, notamment sous l’impulsion de la reprise du titre I Shot the Sheriff par Eric Clapton. L’album est un succès à travers le monde.

Son album « Rastaman Vibration » fait de lui « une star mondiale et le plus grand porte-parole » du reggae

S’ensuit l’album « Rastaman Vibration » qui est sorti en 1976. Ce dernier fait définitivement de Bob Marley « une star mondiale et le plus grand porte-parole » du reggae. Et quelques mois après la sortie de cet album, il survit en décembre 1976 à une tentative d’assassinat chez lui, à Kingston, en Jamaïque durant la campagne électorale, qui le pousse à s’installer à Londres. Ainsi, il relate cet épisode dans la chanson Ambush in the Night sur l’album Survival. C’est durant cet exil qui durera jusqu’à mi-1978 et le « One Love Peace » Concert à Kingston, que sort l’album Exodus en 1977. Une œuvre considérée par Time Magazine comme le meilleur album du XXe siècle.

« Survival » est considéré comme son album le « plus abouti »

En mai 1977, au cours d’un match de football avec des journalistes à Paris, Bob Marley se blesse au pied droit et on lui diagnostique un mélanome au gros orteil. Il est opéré en juillet 1977 et se croit tiré d’affaire. En 1978, il sort l’album Kaya, puis Survival en 1979, qui est considéré par nombre de spécialistes musicaux comme son album le plus abouti. Avant et après Survival, Bob Marley fera plusieurs voyages en Afrique et donnera quelques concerts sur ce continent, notamment à l’occasion de l’indépendance du Zimbabwe en 1980.
Pris d’un malaise dans Central Park en septembre 1980, les médecins lui donnent moins d’un mois à vivre
En début de l’année 1980, Bob Marley sort l’album « Uprising » et c’est au cours de la tournée mondiale « Uprising Tour » qu’il est pris d’un malaise dans Central Park le 21 septembre 1980. Les médecins donnent à Bob Marley moins d’un mois à vivre, son cancer étant généralisé. Bob assure malgré tout le concert du 23 septembre à Pittsburgh, avant que la tournée ne soit définitivement annulée. Bob Marley ne remettra jamais plus les pieds ni en studio, ni sur scène.

Soigné la même année mais le traitement n’a pas produit les effets espérés

N’ayant plus grand espoir de s’en sortir, et sur des avis n’ayant pas vraiment fait l’unanimité, Bob Marley est alors soigné, à partir de novembre 1980, dans la clinique du controversé Dr Issels à la Ringberg-Klinik, en Bavière (Allemagne). Le traitement « révolutionnaire » de ce docteur n’ayant pas produit les effets espérés, Bob Marley est rapatrié vers la Jamaïque pour y vivre ses derniers instants. C’est au cours d’une escale à Miami que Bob Marley meurt le 11 mai 1981, à l’âge de 36 ans. Il est enterré le 21 mai dans son village natal de Nine Miles, paroisse de Saint Ann, Jamaïque. Ses funérailles nationales à Kingston et son rapatriement à Nine Miles où il repose aujourd’hui réunissent des centaines de milliers de personnes.

Décoré à l’ordre du Mérite jamaïcain après sa mort

Au cours de sa carrière, Bob Marley devient le plus grand musicien de reggae à travers le monde et une icône du mouvement rastafari. Il est également considéré comme un symbole mondial de la culture et de l’identité jamaïcaine, tout en plaidant également pour le panafricanisme, le tiers monde et la réduction des inégalités, de la misère (Simmer Down).
Bob Marley figure également parmi les artistes musicaux les plus vendus de tous les temps, tandis que son style a influencé des artistes de différents genres. La Jamaïque l’a honoré à titre posthume peu de temps après sa mort, puisqu’il a été nommé à l’ordre du Mérite jamaïcain. Il reste au XXIe siècle le Jamaïcain le plus connu dans le monde aux côtés d’Usain Bolt

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