Sentract – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a fait, mardi, à Dakar, 32 recommandations en vue de l’amélioration du fichier électoral sénégalais.
Les leaders du COSCE ont partagé leurs recommandations avec les militants de la société civile et la presse, lors d’un atelier.
Selon eux, ces recommandations ont été faites à la suite d’un examen des faiblesses techniques, politiques et juridiques du fichier électoral, la base de données avec laquelle vont s’organiser les prochaines élections municipales et départementales du 23 janvier 2022.
Le COSCE a promis de partager, relate APS, les mêmes recommandations avec la commission politique du dialogue national, jeudi prochain.
Parlant de ces dernières, Doudou Gningue, un porte-parole du collectif d’organisations de la société civile, a évoqué la nécessité pour la Direction générale des élections de « s’affranchir du joug politique de sa tutelle (le ministère de l’Intérieur) et (…) de se tenir à équidistance des parties prenantes des processus électoraux ».
Le COSCE invite à des dispositions permettant aux détenus non encore jugés de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales et de voter éventuellement avant leur jugement.
Il propose la création d’un site d’information consacré aux cartes d’électeur non encore distribuées, pour aider les citoyens à se les procurer. Cette mesure a l’avantage de réduire le nombre de demandes de duplicata, selon le COSCE.
Ses leaders jugent « utile », pour le ministère de l’Intérieur, de réglementer le financement des partis politiques, d’autant plus que ces derniers « devraient assurer des fonctions d’éducation, de formation et d’encadrement du citoyen, conformément à (…) la Constitution ».
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