Sentract propose les piques de l’As de ce jeudi 24 juin 2021 :
Nomination d’un adjoint au Sous-préfet décédé
Quelle mouche a piqué le ministère de l’Intérieur au point de proposer la nomination d’un adjoint au Sous-préfet décédé depuis plusieurs mois. En effet, dans les nominations prises lors du conseil des ministres de ce mercredi 23 juin 2021, figure le défunt Moussa Gadio, ancien adjoint au Sous-préfet de l’arrondissement de Thiès Sud, qui est nommé Sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, en remplacement de Mamadou Moustapha Seck, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. En vérité Moussa Gadio est décédé dans la nuit du 5 au 6 février 2021 au Centre Hospitalier Régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès où il a longuement lutté contre la maladie. Après la levée du corps à la mosquée Alpha Thiombane de Diakhao Thialy, il repose désormais au cimetière de Diakhao.
Antoine Félix Diome rectifie sa bourde
On avait déjà relevé cette bourde à la lecture du communiqué de la réunion du conseil des ministres. Le ministère de l’Intérieur, qui a sursauté de son sommeil, a pris un communiqué par rectifier cette grosse erreur ou ignorance. Il avait nommé le défunt Moussa Gadio Sous-préfet de Bandafassi. Antoine Félix Diome informe que c’est plutôt Lamine Diop, agent technique d’agriculture (Ata), précédemment adjoint au Sous-préfet de Sakal, qui est nommé Sous-préfet de Bandafassi en remplacement de Mamadou Moustapha Seck admis à la retraite.
Le Préfet de Dakar promu gouverneur
Le président de la République a secoué hier l’administration territoriale. Mais la nomination qui a attiré plus d’attention est celle du Préfet de Dakar. Alioune Badara Samb est nommé Gouverneur de la région de Saint-Louis, un poste vacant. Le Préfet de Mbour, Mor Talla Tine, qui a interdit toutes activités dans les champs litigieux de Ndengler devient le Préfet du Département de Dakar.
Les grands absents de la commémoration du 23 juin
L’opposition et le pouvoir ont commémoré hier dans la division le 23 juin, marquant la date où le peuple sénégalais s’était soulevé contre le projet de loi, instaurant le ¼ bloquant et la vice-présidence que l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade voulait faire voter à l’Assemblée nationale. Mais force est de constater que beaucoup de figures qui ont été à fois à l’origine et actrices de cette journée qui reste gravée dans les annales de l’histoire du Sénégal n’ont participé ni à la manifestation du Mouvement du 23 juin (M23) ni à celle du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D). Parmi ces hommes et femmes, on peut citer Moustapha Niasse, Serigne Mbaye Thiam, Aïssata Tall Sall, Aly Aïdar, entre autres. Mais les absences les plus intrigantes notées à la fois à la Place de l’Obélisque et au terrain des Hlm-Grand Yoff sont celles de l’ancien coordonnateur du M23 Alioune Tine, de son successeur à la tête du mouvement Mamadou Mbodji, et Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil. Pour ne citer que ces personnes là qui ont été au four et au moulin le jour du 23 juin 2011 pour défendre la démocratie sénégalaise.
Pr Moussa Baldé à la célébration du 23 juin
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et coordonnateur du réseau des universitaires républicains a pris part hier à la célébration de la date historique pour notre démocratie : le 23 juin 2011. Pour Pr Moussa Baldé, c’est un bon souvenir qu’on fête. A l’en croire, les évènements du 23 juin ont participé à l’avènement du Président Macky Sall au pouvoir. Le coordonnateur du réseau des universitaires républicains pense que ceux qui étaient là le 23 juin 2011 et qui ne sont plus avec eux (M2D) ne doivent pas regretter cette bataille parce que la démocratie est stable. Et que le président Macky Sall a fait d’autres progrès, notamment la loi sur le parrainage…, dit-il. Le 23 juin, c’est également, selon Pr Moussa Baldé, une occasion de se souvenir des disparus qui ont sacrifié leur vie pour la nation sénégalaise.
Deux Sénégalais primés
Les rideaux sont tombés hier au sommet AfricArena pour l’Afrique de l’Ouest. Deux startups sénégalais ont été distingués pour leur projet parmi les cinq lauréats. Il s’agit de Zensey de la Côte d’Ivoire qui a reçu le awards de meilleure SEED, l’Ivoirien MojaRide qui est le meilleur Série A, la meilleure startup en phase de croissance est revenue à CoinAfrique du Sénégal, le meilleur business model est remporté par Assuraf du Sénégal et le prix de l’entrepreneur le plus prometteur est revenu à Elohor Thomas, CEO de CodeLN duNigeria. LaDER/FJ est le partenaire d’ancrage de l’édition ouest-africaine 2021 de l’AfricArena.
Souleymane Bachir Diagne
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a été le lauréat du Prix Saint-Simon 2021 pour son livre «Le fagot de ma mémoire», paru aux Éditions Philippe Rey. Le Jury présidé par Marc Lambron de l’Académie française a décerné le 45e Prix Saint-Simon à Souleymane Bachir Diagne, enseignant à l’Université de Colombia. Le prix est attribué chaque année à un ouvrage de Mémoires publié au cours des deux dernières années, par un auteur vivant choisi pour l’empreinte de son œuvre dans l’Histoire, la résonance avec l’œuvre de Saint-Simon et la qualité de son style.
Guillaume Soro condamné à la prison à perpétuité
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a été reconnu coupable d’atteinte à la sûreté de l’État et condamné par contumace à la prison à perpétuité. Selon nos confrères de Jeune Afrique, le tribunal criminel d’Abidjan a donc suivi les réquisitions du parquet. L’ancien Premier ministre et 19 de ses partisans étaient accusés de complot, tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État ainsi que de diffusion et publication de fausses nouvelles, jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations. Le tribunal prononce également la dissolution de Générations et Peuples Solidaires (GPS), son mouvement politique et citoyen. Guillaume Soro rejette totalement ces verdicts qu’il qualifie d’iniques. Selon lui, le but ultime de ce procès est de porter un coup d’arrêt à son projet politique et de l’écarter définitivement du jeu politique en Côte d’Ivoire.
Un voleur tabassé à Nord foire
Répondant aux initiales de O. N et habitant à la Médina, un jeune a passé un sale temps à Nord foire avant d’être livré à la police des Parcelles assainies. Le mis en cause, âgé de 26 ans, a été surpris nuitamment au quartier Nord Foire, dans la chambre de la dame F.T en train de voler son téléphone portable. Sommé de s’expliquer sur les raisons de sa présence dans la maison, le quidam a proféré des menaces contre sa victime avant d’arracher un sac et de prendre la fuite. Mais déterminée à faire arrêter son voleur, la dame a crié de toutes ses forces pour alerter les voisins. Ces derniers, avec l’aide des vigiles, ont rattrapé le voleur après une course-poursuite avant de lui faire passer un sale quart d’heure. O. N. a été malmené pendant un bon bout de temps avant d’être livré au commissariat de Police des Parcelles Assainies. Blessé, il a été transféré au centre de santé Mame Abdou pour des soins avant d’être reconduit à la police. Au terme de sa garde à vue, O. N. a été déféré au parquet pour vol commis la nuit.
Des dealers de drogue tombent à Keur Massar
Deux dealers de chanvre indien sont actuellement en détention dans les locaux de la brigade de Gendarmerie de Keur Massar. Nos sources renseignent que les hommes du Commandant Badji ont interpellé les présumés trafiquants de drogue S. Mbaye et C. M. à la suite de l’exploitation du téléphone d’un autre trafiquant qu’ils ont arrêté. Ce qui a permis, dans un premier temps, aux pandores de Keur Massar d’arrêter S. Mbaye avec 01 kg de chanvre indien. Ils ont ensuite fait passer une commande d’un kilogramme de chanvre indien. Et S. Mbaye, qui ne soupçonnait pas qu’il avait rendez-vous avec des gendarmes, s’est rendu à l’endroit indiqué avec la marchandise prohibée. En lieu et place d’argent, il a été accueilli avec des menottes. Conduit à la brigade de Gendarmerie de Keur Massar, il a balancé son fournisseur qui n’est personne d’autre que M. C. Ainsi, les gendarmes ont effectué une descente chez ce dernier où ils ont découvert 05 kg de chanvre indien conditionné dans un sachet en plastique. Tous les deux ont été déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Artiste le jour et dealer la nuit : S. Mbaye alpagué par la police
Artiste de profession et trafiquant de drogue à ses heures perdues, S. Mbaye est un récidiviste.Il est encore tombé dans les filets des éléments de la Brigade de recherches (Br) de la Police des Parcelles Assainies. D’après nos sources, tout serait parti d’une information anonyme reçue par les éléments de la brigade de recherches, faisant état d’un vaste trafic de chanvre indien à l’Unité 10 des Parcelles Assainies. Sans tarder alors, les hommes du Commissaire Thierno Diop ont investi les lieux vers 23 heures, avant de surprendre le présumé dealer S. Mbaye en possession de 04 kg et de 05 cornets de chanvre indien. La drogue avait été conditionnée dans un sachet plastique et gardée dans une armoire. Au cours de leur perquisition, les limiers ont saisi des sachets plastiques, deux paires de ciseaux et des enveloppes, un téléphone de marque Samsung et de l’argent d’un montant de 27.500 Fcfa. Interrogé sur ses agissements délictuels, S. Mbaye reconnaît les faits avant de révéler avoir acquis la drogue auprès d’un certain PapeDiagne habitant à l’Unité 10 et qui fait la navette entre Dakar et Mbour. S. Mbaye a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Le tribunal relaxe Mamadou Diop Iseg
Le verdict dans l’affaire opposant le Directeur général de l’Iseg Mamadou Diop (Diop Iseg) à sa seconde épouse, Aïssatou Diop Seydi, est tombé. Le prévenu, à savoir Mamadou Diop, a été relaxé par le juge du tribunal correctionnel de Dakar. Mais les deux parties ont été déboutées de toutes leurs demandes formulées avant que la dame ne soit condamnée aux dépens. Autrement dit, toutes les dépenses effectuées lors de cette procédure seront payées par Mme Aïssatou Seydi. Pour rappel, la directrice générale de l’Iseg, Aïssatou Seydi, accusait son époux d’avoir commis du faux pour saisir sa maison sise à Sacré-Cœur. Parallèlement, elle faisait l’objet d’une citation directe de la part de Diop Iseg l’accusant d’avoir détourné une partie de son patrimoine. Ainsi, les conseils de la plaignante avaient sollicité la somme de 500 millions Fcfa en guise de dommages et intérêts, tandis que les avocats de Diop Iseg avaient demandé la somme de 100 millions Fcfa de dommages et intérêts pour procédure abusive.
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