(SENtract)- Elle qui se disait dégoutée par les insultes à tort ou à raison, elle avait soutenu de ne pas rempiler pour un second mandat. Ce, après avoir été violemment critiquée par des artistes sur la gestion de la SODAV, nébuleuse Ngoné Ndour, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, la Présidente retourne sa veste.
Parce que la frangine de Youssou Ndour est revenue sur cette décision et compte garder son poste si toutefois les membres du CA porteront leur choix sur sa personne. L’annonce a été faite, hier, lors de l’Assemblée générale de ladite structure. « Honnêtement quand je prenais cette décision, c’était vraiment mon intention. Mais après, des gens interviennent de partout même des artistes. Prise entre le marteau et l’enclume, j’ai décidé de me représenter pour une seconde fois. Car je pense que j’ai fait du bon boulot pour mériter d’être à nouveau promue », déclare-t-elle.
Auparavant, elle a fait la rétrospection des activités durant les dernières années. Elle a rappelé que la SODAV a hérité du BSDA une énorme dette, mais désormais, il y a plus de répartition au niveau des ayants droit. «La rationalisation des dépenses est extrêmement importante dans une société de gestion. Une société qui serait dans la gabegie n’aurait jamais pu déployer des moyens financiers pour venir en aide et développer la capacité de résilience de ses associés. C’était une prouesse. Dieu merci en moins de 5 ans d’existence, la SODAV a pu développer des capacités de résilience », indique-t-elle.
Selon Ngoné Ndour, il y a eu, en 2020, des investissements estimés à 18.486.253 FCFA. Avec la subvention de l’Etat, on a procédé au renouvellement du matériel informatique et bureautique, obsolète, hérité de l’ex BSDA. Il y a eu aussi le renforcement du personnel, la construction du nouveau siège, le parc automobile, l’acquisition d’outils de gestion… « qui sont indispensables pour permettre à la SODAV d’atteindre ses objectifs de performance ». Elle a, en outre, noté les contraintes, notamment l’absence de locaux fonctionnels capables d’abriter les activités, la lenteur dans la mise en œuvre de la copie privée, le droit de suite et le droit de reproduction pour reprographie, l’absence de l’Etat aux côtés de la SODAV dans la conduite de certains dossiers tels le numérique…
Et pour les perspectives, la PCA sortante pense « politique habitat social pour les associés et le personnel, protection sociale des titulaires de droits, incitation à la révision de certaines dispositions de la loi 2008-09, etc.»
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