Le président de la Chambre des notaires a fait savoir qu’il y a beaucoup de difficultés avec la circulation monétaire en espèces. « On est dans un pays où la bancarisation de nos populations n’est pas effective et cela est lié à des considérations sociologiques » a-t-il fait indiqué. Il ajoute que le problème du secteur informel réside dans le fait que les échanges financiers se font de main à main et ce sont des éléments propices au blanchiment de capitaux. Il mentionnera aussi que les événements religieux « Magal de Touba et les Gamou » sont une porte d’entrée pour les activités de blanchiment de capitaux. « On a des milliards et des milliards qui circulent et les gens ignorent leur provenance », dénonce le président de la Chambre des notaires.