(Sentract)- « La Coupe d’Afrique des Nations 2022 sera très rude et âprement disputée. Les Camerounais ne lâcheront rien ». C’est en substance l’avertissement que donne Papa Massata Diack. Intervenant lors d’un panel initié par l’ANPS, en prélude de la grande messe du football qui débute au Cameroun le 9 janvier prochain. L’ancien agent Marketing des Lions de 2001 à 2006, a donné sa recette pour que le Sénégal face une bonne campagne.
« Je voudrais partager avec vous mon vécu dans le football avec l’équipe nationale notamment. Et j’ai quelques huit recommandations à faire. Nous allons au Cameroun, je vous recommande de verrouiller à tous les niveaux la sécurité autour de l’équipe nationale et j’insiste là-dessus », a-t-il avertit en connaissance de cause avec insistance, sous les ovations d’une nombreuse assistance.
Riche d’un vécu et d’une expérience avec l’équipe nationale de football, le patron de Pamodzi demande à ce qu’« on fédère tout le pays autour de l’équipe nationale pour galvaniser la dynamique de groupe et les cœurs. Car, on a des bêtes noires tes que le Nigeria, le Cameroun et l’Algérie, on sera en terrain miné ».
L’autre recommandation forte du fils de Lamine Diack, « c’est la protection de l’environnement de l’équipe en ayant un conseil de sage qui accompagne l’équipe. Parce que la génération de Yatma Diop, la génération des joueurs de l’époque de Bocandé, ils avaient des vieux comme El Hadji Bescaye Diop, qui jouait ce rôle de sage qui réglait tous les problèmes au temps de ces doyens », fait-il savoir.
L’autre aspect que l’expert en marketing met en avant, « c’est la motivation financière qui soit bien encadré ». « On l’avait fait en 2002 avec un contrat de performance. Car, la motivation financière est un élément essentiel du sport de haut niveau. Il faut tout faire pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Comme par exemple amener un membre de la famille, la femme ou la petite amie de chaque joueur pour les haranguer. Je me rappelle qu’en 2002, j’avais payé de ma propre poche 163 millions FCFA le voyage de la famille des joueurs », note-t-il.
« Y croire, c’est gagner »
Toujours dans ses recommandations, Papa Massata Diack conseil aux autorités sportives de concevoir un slogan, comme l’avait fait Cheikh Tidiane Fall en 2002 avec ce beau slogan : « Y croire, c’est gagner ». « Parce qu’il a mobilisé tout le peuple sénégalais et ça nous a galvanisé. Des sponsors avaient donné de l’argent pour supporter l’équipe. Mais cette fois-ci on en n’en pas besoin, l’Etat premier sponsor a mis à disposition 5 milliards de FCFA. Parce qu’on va vers la conquête d’un titre et c’est une guerre, quelque chose de sérieux », avertit-t-il.
Il rappel du reste que « les pays africains prennent le football comme étant un élément de fierté nationale. Donc, on ne doit pas être un laisser pour compte. On est un pays en émergence et il faut tout faire que cette copie d’Afrique soit la nôtre avec cette génération joueur que nous avons ».
Enfin, M. Diack souhaite que l’ANPS, la fédération, le ministère des Sports et tous les démembrements concernés mettent toutes les conditions pour accompagner l’équipe.
Sentract