SENtract – Depuis plusieurs années déjà, nous constatons que plusieurs jeunes étudiants ou élèves s’adonnent aux violences au sein de leurs différents établissements. Il est à se demander s’ils le font par simple plaisir, ou c’est une façon, pour eux, de bander leurs muscles.
En effet, nous découvrons que de plus en plus de jeunes se font agressés au sein de leurs établissements, pour ne pas dire leurs lieux d’études. C’est le constat amer est révélateur, si vous prenez le temps de faire quelques clics, sur les réseaux sociaux comme <<Facebook, Instagram>>… C’est à croire que c’est devenu une mode pour eux, une manière de montrer qu’ils sont devenus plus qu’imberbes, des hommes forts.
Récemment, sur Facebook, le cas d’un jeune lycéen poignardé au sein de son établissement, devant surveillants et camarades, est encore frais dans les mémoires. Et l’empoisonnement d’une jeune fille dans son lieu éducatif donne encore des frémissements… Pour ne citer que ces deux exemples, nous sommes aux prises d’un phénomène aux proportions inquiétantes. La question est de savoir comment peut-on y remédier !
Nous pensons qu’il est temps de sonner l’alerte dans la bâtisse des autorités de l’Education nationale dans chaque pays, mais aussi initier des préventions dans le « cocon familiale » de toutes les contrées. Le premier salut viendra de là et serait d’une grande aide pour tous.
Autrefois, c’était des chamailles, et même les bagarres, quand il y’en avait dans un établissement, n’étaient que chose futile que l’on pouvait gérer entre camarades. Aujourd’hui, la réalité est autre et, la barbarie s’est installée dans l’espace scolaire.
Alors, les parents dont les enfants font déjà preuve de brutalités devraient être les premiers à attirer l’attention et à les sensibiliser leur progéniture. Ils n’ont pas le droit de ne pas pouvoir canaliser leurs enfants et les laisser ôter la vie d’une autre personne.
Toutefois, nous indiquons à certains jeunes que la violence n’a jamais résolu les problèmes, si ce n’est les envenimer quand ça ne passe pas à la catastrophe. Le dialogue suffit pour se sortir des embarras, au lieu de commettre l’irréparable et, ainsi déterminer son existence derrière les barreaux ou un pied sous terre.
Il est vrai, la vie est courte, mais elle est tellement belle ! Quand on sait en prendre soin – on a une chance ? -, on s’aperçoit qu’elle est remplie d’agréables choses qu’il faut savoir généreusement partager avec tout le monde.
Par Joannice Maganga,
Libreville (Gabon)